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dimanche 19 novembre 2017

Dis, Notre Père, tu nous fais quoi, là?



C’était il y a longtemps, au siècle dernier.
Un temps où, dans les maisonnées, on parlait de la bonne et où on mangeait des congolais.
Non, pas les hommes, les gâteaux à la noix de de coco.
C’est pas bien, le Cran veille, mais les religieuses, c’est encore possible de les manger.
Bref, un temps où le Notre-Père nous faisait prier Dieu de ne pas nous laisser succomber à la tentation.
Puis, pour une sombre histoire de traduction, il a fallu lui demander de ne pas nous y soumettre, le sadique.
Et maintenant, il va falloir lui demander de ne pas nous laisser entrer en tentation, comme dans un sex-shop.
Mois, quand j’ouvre le placard de la cuisine et que je vois les gouters de ma fille, je me dis qu’il ne faut pas succomber.
Je ne prie pas, j’écoute qui est susceptible de venir, c’est plus efficace, je crois.
Mais je ne prie pas pour ne pas entrer dans le placard.
Bref, ce pauvre Jésus, au fil  des siècles, on lui a fait un peut tout dire.
J’en succombe !

Vengeance!



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