Dans ce tumulte vaccinal, je pense à Newton.
Confiné toute une année en 1666 à cause de la peste
bubonique.
Puis la raison et la science ont permis les vaccins ; l’éradication
de la variole et toutes les autres maladies.
C’est l’image de Pasteur et de la rage.
Le vaccin, c’est la vie.
C’est aussi, au départ, une expérimentation avec ses aléas.
Ainsi, au confinement de la science démunie, succède donc le
vaccin qui permet la vie normale de la société des hommes.
S’il nous a fallu confiner avec les dégâts humains et
économiques que demain révélera, c’était dû à l’absence de vaccin.
Comme au temps de la peste.
La science a permis d’en trouver dans un délai très rapide et
c’est une chance de sortir de ce confinement et de l’emprisonnement des esprits
Sur le vaccin AstraZeneca donné à 17 millions de personnes il
y aurait une trentaine de personnes atteintes d’affections, sans que l’on sache
si c’est lié à son injection et, d’ailleurs, sans que l’on sache exactement ce
qu’il en est des autres vaccins.
Ainsi l’Europe affolée suspend la vaccination… et demain l’Île-de-France
sera confinée.. Quelle contradiction !
Ce ne sont point la raison et la science qui ont conduit à
une telle décision.
On imagine demain le doute irrationnel s’insinuer avec l’aide
des réseaux sociaux.
Combien de morts en plus ?