Que savons-nous qui soit certain ?
Dans ce que nous pensons, et ensuite formulons, qu’est-ce
qui relève de la réalité tangible, incontestable, prouvée ?
Et qu’est-ce qui relève d’une opinion subjective, née
de son lieu de naissance, de son histoire, de sa sensibilité propre ?
L’essentiel probablement de nos propos que nous
assénons aux autres comme vérités absolues.
Qu’est-ce que j’en sais, moi, si l’Univers a un
début ou pas ¸S’il a été créé ou pas ?
Rien.
Et, en fait, cela vaut pour la plupart des questions
humaines, philosophiques, économiques, politiques.
J’ai une opinion, oui, faite de ressentis et de
connaissances plus ou moins approximatives.
Relative.
Il nous faut toujours apprendre, des idées des
autres aussi.
Car elles valent bien les nôtres, si l’on réfléchit
un peu.
Vous me direz : et l’universalité ?
Souvent celui de l’Occident triomphant du XIX ème
siècle.
L’homme est pétri de croyances propres qu’il veut
imposer aux autres.
C’est sa nature obscurantiste qui lui fait craindre
le questionnement peut-être.
C’est si rassurant d’avoir des certitudes, des
conviction inébranlables et des vilipender ceux qui n’ont pas les mêmes, les
sots, les méchants.
Mais n’est-ce pas un intemporel obscurantisme ?