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dimanche 30 août 2015

Blocage de l'autoroute A1: le contribuable et le réfugié paieront!

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Un vieil homme ivre a tué plusieurs personnes dans un camp de gens du voyage, dont il n'était pas, à Roye.
Le fils d'une des victimes est incarcéré pour des raisons qui n'ont rien à voir.
Un juge avait refusé qu'il assiste aux funérailles de son père.
Appel.

Les gens du voyage, en protestation, ont bloqué l'autoroute A1 avec pneus brûlés et arbres tronçonnés.
Des milliers d'automobilistes privés ainsi de leur liberté de circuler.
En appel, l'autorisation est donnée.
Alors, le barrage est levé.
Les gens du voyage, relayés par la presse, de clamer qu'ils ont gagné, induisant par là que la justice aurait cédé devant eux; ce qui est démocratiquement affligeant.
Où était le ministre de l'intérieur?
Où est la ministre de la justice qui ne peut laisser dire des choses pareilles?
Où était le pouvoir, en fait?
Absent.

Quittent actuellement certains pays, déstabilisés par les gouvernements occidentaux, des dizaines, des centaines de milliers de réfugiés dont l'occident est responsable, en partie.
Il y a bien sûr, aussi l'impact démographique, pour l'Afrique.

Évoquons les réfugiés souvent qualifiés, étudiants, ingénieurs, ces élites qui quittent leurs pays dévastés par les folies de Bush, Sarkozy ,et demain Hollande en Syrie?
Allez savoir, ces gens n'apprennent jamais de leurs erreurs.
Pauvre Syrie, ancien protectorat français et laïque.
Quoi, la France ne pourraient en accueillir ? Bien sûr que si; ils la dynamiseraient!

Mais pour accueillir quelqu'un chez soi, il faut que la maison soit en ordre, rangée, dirigée.
C'est à dire que l'Etat de droit fonctionne fermement.
Et que la volonté d'apaisement ne cache pas, en fait, une lâcheté coupable, ou des calculs électoraux, en direction d'une population déterminée.

Comment vouloir que les français acceptent l'idée de l'accueil s'ils ont le sentiment que l'État ne fait, d'abord, pas son job régalien?

Cette inertie de l'État devant cette autoroute bloquée est aussi coupable pour ça; parce que les français assimilent souvent, et à tort, gens du voyage et roms, roms et criminalité, réfugiés et clandestins.
Autoroute bloquée: la faute aux migrants, ou au musulmans! Ou, plus simple: à l'arabe, ce djihadiste!
Chaque fois que l'État ne fat pas respecter la loi républicaine, ou ferme les yeux sur ces comportement contraires aux principes républicains, il y a deux victimes:
Le contribuable qui paie.
Le réfugié qui est rejeté.

Voilà ce nous dit l'indécent blocage de cette autoroute A1.

A pour l'autoroute, F pour la note donnée au pouvoir.
La plus nulle.

lundi 24 août 2015

Guerre et bons sentiments.

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L’homme ne change pas ; il reste un loup.
Il y a, bien sûr, le sage le philosophe, mais il y a aussi le pervers, le désaxé, le perdu et, au milieu, la masse informe qui le plus souvent hurle avec le loup plutôt qu’elle ne philosophe.
Le pervers, le désaxé, le perdu sont  utiles car ils  sont recrutés dans les armées noires où  on  les droguera un peu pour qu’ils aillent massacrer.
Vous savez, les SS.
Il en est de même, aujourd’hui, avec le nazislamisme qui recrute les mêmes qu’autrefois.
C’est difficile, je suppose, pour ceux qui dirigent, qui façonnent l’opinion, dans une certaine sécurité intellectuelle et financière, de se rendre compte d’un monde qui change et c’est plus facile de continuer à penser selon une construction intellectuelle datant de 30 ou 40 ans quand le monde était moins peuplé et  que l’Europe comptait plus d’habitants que l’Afrique.
C’est fini.
Ce monde-là a donc changé et de nouvelles forces perverses se dressent, décapitent, détruisent comme autrefois les SS.
L’autodafé est toujours d’actualité.
On ne peut pas les combattre avec de bons sentiments mais avec détermination.
Il faudra bien un jour que nos dirigeants assument l’idée qu’avoir fait tomber des dictateurs a contribué à renverser des digues et qu’il vaudrait mieux aujourd’hui s’interroger vraiment sur le fait de savoir s’il ne vaut  mieux pas composer avec le leader syrien comme, après tout, pendant la seconde guerre mondiale, l’Europe occidentale composa avec le communisme.
Le goulag, oui ; mais Stalingrad.
On ne choisit pas forcément ses alliés quand on combat un ennemi.
Et puis cet ennemi qui se dresse le fait au nom de l’islam.
Enfant dévoyé de l’islam ! Combattants d’ailleurs ignares de la chose religieuse qui cherchent  plus à combattre vicieusement des  frustrations subies, de toutes sortes, sexuelles même qu’à comprendre la spiritualité interdisant  le meurtre
Mais enfin ce ne sont pas aujourd’hui les catholiques qui massacrent ; ils le firent dans les siècles passés.
Un secrétaire d’État du gouvernement français a eu un mot malheureux indiquant qu’il valait mieux discriminer que rester  spectateurs en parlant de fouilles aléatoires.
Mais si l’on prend le patronyme des responsables des attentats commis sur le sol français, il y a une réalité factuelle quant aux origines.
Après peut se poser un débat, comme en matière de criminalité de droit commun.
On va, vous savez, parler de criminalité plus important dans certaines communautés là où d’autres diront que cela n’a rien à voir mais que la pauvreté est cause.
Ce sont en général les mêmes populations.
En l’espèce, ce qui compte, ce ne sont pas les causes, mais le fait.
Quand il y a une guerre, et d’une certaine manière le mot peut être prononcé, il faut veiller tout à la fois au respect de la démocratie, bien sûr, mais accepter la réalité telle qu’elle est et, sur celle-ci, mettre le mot adéquat.
On ne fait pas la guerre avec de bons sentiments, c’est un luxe que peuvent se permettre aujourd’hui uniquement ceux qui sont protégés dans les palais de la république ou de la presse.
Pas le peuple de France

mercredi 19 août 2015

Un coin de ciel bleu ...

samedi 15 août 2015

Aigreur française

La société passée était société aux fondements ruraux et traditionnels.
La tradition comme vie rythmée, ritualisée, sacralisée parfois qui se transmet avec le patrimoine .
La société aujourd'hui , citadine ne fonctionne plus ainsi.
Elle est fondée sur une vie plus individuelle , moins rituelle, transmettant moins et appelant de ce fait à plus de créativité .
Déboussolée? Je ne sais; c'est affaire de pensée personnelle.
Pour quoi mourrait le français aujourd'hui ?
Peut-on vivre pleinement sans une part de sacré conçu comme idéal propre pour lequel on donnerait sa vie?
Je ne sais, c'est affaire de pensée personnelle ...
Mais, ce que l'on ne peut changer, il faut apprendre à l'aimer.
Et chercher puisque l'on ne peut guère transmettre à créer autre chose que de l'aigreur .
C'est bien cette aigreur française qui est inquiétante en ce qu'elle paralyse les esprits.
                          

jeudi 13 août 2015

Pensées porcines.

Donc, dans une belle unanimité franco-française, claironnée par le ministre Le Foll, un prix plancher du cochon avait été fixé à 1,40 € pour soulager les éleveurs.
Mais deux grands du secteur de l'abattage se refusent à acheter car  ce prix est très supérieur à l'offre étrangère et les fragilise dans le jeu, si l'on peut dire, de la concurrence.
Ou alors, il faudrait des mesures correctrices ...
Ça vous sent non pas le cochon, mais le contribuable ...
Celui que l'on égorge aussi.
Le fameux modèle français!
On va reparler de la taille insuffisante des exploitations françaises qui doivent grossir à la germanique pour investir, respecter les normes métastasées et, finalement être soumises au jeu capitalistique pendant que nos campagnes deviendront friches.
Ce modèle économique, celui de la finance primant, presque, le cœur du métier est-il fondé?
Ne devrait-on pas, aussi, s'interroger sur la méthodologie permettant la viabilité des petites exploitations ?
Et remettre en interrogation le modèle normatif français, avant d'être européen, qui contribue au chômage de masse et à une certaine dissolution, de ce fait du lien social?
Et pas seulement en agriculture, mais partout .
Ou sont-ce là rêveries d'un avocat solitaire en vacances? (Méritées comme il se doit!)
                            



                           

lundi 10 août 2015

Convertir le regard.

Probablement la France est-elle oublieuse de son histoire pré-révolutionnaire qui la structure encore.
Le titre de Maître, pour les avocats, date d'une ordonnance royale de 1274 avec un honoraire maximum prévu !
La robe vient du moyen-âge , le tableau des avocats de 1327.
Enfin, si Wikipedia dit vrai...
Le monde, ces dernières décennies a changé avec une vitesse qui s'accélère .
Pour tout dire les petits changements de la loi Macron : suppression d'un vétuste tarif, extension du domaine territorial, nécessité d'un contrat écrit tombent sous le bon sens.
Il faut, pour cela convertir le regard, c'est à dire appréhender la réalité de la société et accepter d'évoluer avec elle, au risque, à défaut de tomber comme branche morte .
Délicat équilibre, il est vrai, entre la nécessité de ne pas scier la branche sur laquelle on se trouve assis et le risque de la voir tomber car morte.
Douce pensée , non?
                               

jeudi 6 août 2015

Pourquoi l'inconstitutionnalité de "l'indemnisation Macron" des salariés licenciés?

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Une vilaine légende urbaine veut qu’un temps ait existé où le juriste était surnommé « Monsieur Niet», celui qui empêche d’avancer, celui qui coupe les cheveux en quatre, des chauves même.
Ainsi, prenez la loi Macron, en ce qu’elle a traité du plafonnement des indemnités accordées aux salariés licenciés par les juridictions prud’homales.
Le juriste bégayait le principe de la réparation intégrale du préjudice qui ne pouvait se trouver limité dans des conditions contestables l’altérant.
La constitution est violée a-t-il pu dire.
Et le Conseil constitutionnel a effectivement retoqué cette disposition en ce qu’il a estimé que le principe susvisé (ne pas renoncer au vocabulaire ésotérique) interdisait que l’on plafonnât les indemnités en fonction de la taille de l’entreprise car le préjudice du salarié était le sien, et n’était pas conditionné par la taille de l’entreprise, même si le Conseil a admis qu’un plafonnement puisse exister en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise, car il s’agissait là de la situation du salarié, et non pas de celle de l’entreprise.
Évident, Docteur Watson, allez-vous me dire ?
Mais alors ?
Ceux qui font les lois sont-ils, à ce point, incompétents ? Ou bien pensent-il que, si ça se trouve, une disposition inconstitutionnelle passera ?
Dans un cas comme dans l’autre, cela ne réjouit aucunement le juriste, l’attriste même, au point d’aller noyer son désespoir intellectuel dans les pages incompréhensibles du code du travail, nouvelle Bible de la république.

mardi 4 août 2015

Tribunal, du GUG à Marcelle.

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La première semaine du mois d’août est celle des pièges tendus, volontairement ou bien involontairement, mais peu importe, le piège est là.
Il consiste souvent en un délai qui existe, quel  que soit le mois de l’année.
Une demande de taxe de frais d’expertise, délicatement posée au cœur de l’été, laissant un innocent délai de 15 jours pour former quelques observations selon la terminologie du code.
Quand l’addition n’est pas salée, mais pimentée à l’insupportable.
Avant, vous savez quand tout était mieux, on allait au greffe.
Maintenant, on ne va plus au greffe : on va au GUG, c’est un guichet.
Du GUG, on m’a renvoyé… au box 13.
Une boîte, avec dans la boîte, une gentille employée.
Je lui ai parlé de délai, de recours, et surtout de « coup de tampon » qu’il me fallait pour acter le mora-interruptus. (Internet me dit que délai, en latin, c’est mora).
Alors, elle s’est levée, a pris un énorme trousseau de clés, et m’a précédé.
Ce trousseau de clés, cela faisait étrange.
Oui, c’est vrai, j’ai pensé à la prison.
Elle a ouvert avec une porte et je suis rentré dans le greffe.
Au bout de quelques couloirs enfin ma destination : Marcelle.
C’est pas moi qu’il l’appellerait naturellement comme cela, mais c’est elle, depuis le temps qu’elle est là, humaine présence qui s’appelle ainsi, vestige d’un temps courtois
J’ai déposé mes observations et nous avons commis ce crime que la chancellerie désormais interdit : nous avons papoté, comme d’autres vapotent.
Je sens déjà qu’à la Chancellerie quelqu’un sursaute et se prépare à pondre une circulaire.
Les bouches en cul de poule, ça pond des circulaires.
En tous cas, le piège du mois d’août aura été évité ; celui-là.
Mais le prochain ?