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samedi 31 janvier 2015

De la Crimée à la Grèce





On devine bien que jamais la Russie ne rendra la Crimée, mais l'Europe la sanctionne, encore et encore, devant la situation ukrainienne, complexe, en liant les sanctions à la Crimée ; de telle sorte qu'un accord ne puisse pas intervenir.
On sait bien que jamais la Grèce ne pourra rembourser sa dette et que celle-ci est née de son impéritie, oui, mais aussi des erreurs de ceux qui l'ont intégrée dans la zone euro et ont conçu une politique d'austérité conduisant à un taux de chômage de 51 % des jeunes.
Comme si l'Europe était la voix du complexe militaro-industriel américain, comme si la démocratie devait s'effacer devant la technocratie financière que la notion de dévaluation interne met en érection, comme une courbe ascendante de chômage.
Il ne pourra pas du passé faire table rase et les lendemains grecs déchanteront probablement mais voyez-vous cette Europe des peuples est plus sympathique que celle de Monsieur Moscovici.

jeudi 29 janvier 2015

Harmonie du soir.



Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir
Valse mélancolique et langoureux vertige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Valse mélancolique et langoureux vertige
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige
Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir.


Ainsi parlait Baudelaire


J'ai plaidé ce matin, en cette Cour infâme,
Ce choc qui tue l'homme, que le patron ne veut,
Pour un ami profond, un jeu peut-être un peu,
C'est lui qui m'a redit, mon ami ta belle âme.
On plaide comme on joue, on pleure aussi parfois,
Quand le soir est là, quand on se souvient,
Quand le jeu est fini, quand il fait si froid,
Oh Gilles mon frère, la douleur revient.


Ainsi parle le coeur

mercredi 28 janvier 2015

Oui, au mariage homosexuel franco-marocain dit la Cour de cassation.


Le mariage entre personnes de même sexe est une liberté fondamentale à laquelle une convention passée entre la France et le Maroc ne peut faire obstacle si le futur époux marocain a un lien de rattachement avec la France, tel que son domicile.
Le code civil permet aux couples de même sexe de se marier, dès lors que cette union est autorisée soit par la loi de l’Etat dont est ressortissant l’un des deux partenaires, soit par la loi du territoire sur lequel il est domicilié (art. 202-1, al. 2).
Toutefois, les conventions conclues entre la France et un autre Etat ont une valeur supérieure à celle du droit français (article 55 de la Constitution).
La convention franco-marocaine du 10 août 1981 prévoit que, pour déterminer si le mariage est autorisé, il faut se référer, pour chaque époux, à la loi de l’Etat dont il a la nationalité. Or, le Maroc ne reconnaît pas aux couples de même sexe le droit de se marier.
Deux personnes de même sexe, l’un français, l’autre marocain, ont décidé de se marier. La cour d’appel a autorisé cette union. Le procureur général a formé un pourvoi en cassation, considérant que ce mariage violait la convention franco-marocaine de 1981.
Le pourvoi est rejeté.
L’article 4 de la convention franco-marocaine prévoit que la loi de l’un des deux pays peut être écartée lorsque celle-ci est manifestement incompatible avec l’ordre public.
Or, on ne peut priver une personne de la liberté fondamentale de se marier, mariage qui, depuis la loi du 17 mai 2013, est ouvert, en France, aux couples de même sexe.
Néanmoins, la Cour de cassation rappelle que le mariage entre personnes de même sexe n’est reconnu que par une minorité d’Etats.
Dès lors, elle considère que la loi du pays étranger ne peut être écartée que si l’une des conditions suivantes est remplie :

-           il existe un rattachement du futur époux étranger à la France (dans cette affaire, le ressortissant marocain était domicilié en France) ;

-            l’Etat avec lequel a été conclu la convention, n’autorise pas le mariage entre personnes de même sexe, mais ne le rejette pas de façon universelle.

La solution de la Cour respecte ainsi l’égalité entre les personnes de nationalité marocaine et les autres ressortissants étrangers auxquels le code civil permet de se marier en France, avec un époux de même sexe.

lundi 26 janvier 2015

Marseille, odeur des myrtils...



Parfois, voyez-vous, me manque l’odeur de la campagne ; l’herbe grasse, la terre lourde, l’humidité du soir.
J’y pense, de temps à autre, en marchant sur les trottoirs gris de cette grande ville.
Je sais que ce soir l’odeur ne sera même pas celle des pots d’échappement, mais celle des poubelles avec la vision des sacs crevés et peut-être, des rats festoyant ; les seuls à se réjouir de l’affaissement de cette ville de Marseille entre syndicalistes égoïstes et obtus et politiques égoïste et repus.
Allez, imaginons une odeur autre.



Le non-paiement des heures supplémentaires fonde la prise d'acte de la rupture du contrat de travail.

Rappelons que la rupture du contrat de travail par le salarié en raison de faits qu'il reproche à son employeur constitue une prise d'acte de la rupture du contrat.
Ce n’est  donc pas une démission.
Le salarié peut saisir le juge pour qu'il statue sur les conséquences de cette rupture afin qu’elle produise les effets d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Ainsi une salariée avait-elle agi ainsi, pour avoir, en qualité d’esthéticienne, embauchée au mois de décembre 2006, demandé en septembre 2007 à son employeur de respecter la durée légale travail et de lui régler les 304 heures supplémentaires qu’elle estimait avoir effectuées.
Dans la mesure où l’employeur avait refusé, elle avait pris acte de la rupture de son contrat de travail le 18 avril 2008 et avait saisi le Conseil des prud’hommes.
La procédure est allée jusqu’à la Cour de cassation qui a estimé le 27 novembre 2014 (13–18716) que le refus par l’employeur de reconnaître à un salarié son droit à paiement des heures supplémentaires est constitutif, à lui seul, d’un manquement grave à ses obligations, de nature à empêcher la poursuite du contrat de travail, quand bien même, ajoute-t-elle, le salarié n’aurait pas été particulièrement diligent pour faire valoir ce droit.

dimanche 25 janvier 2015

Des poubelles marseillaises à l'Arabie saoudite...

Les poubelles de Marseille, ce festin des rats gras!
Les poubelles de Marseille, entre scandales politico-financiers et récurrence des grèves.
Une encore, parce que MPM demande aux éboueurs de travailler comme tous les français et pas 3H30 par jour.
Quel scandale!
Mais le maire est monté au front, même si FO lui avait remis une carte d'adhérent pendant les élections municipales.
Il a dit, le maire, qu'il avait prévenu sa gouvernante qu'il jetterait son sac poubelle à St Zacharie, dans le Var, où il a une résidence.
Quel courage, quelle implication dans la défense des marseillais écœurés!
Il faudrait plutôt le jeter devant le siège de FO, son sac poubelle!
Il pourrait même y faire une sieste.
L'age du maire fait penser à l'Arabie saoudite, gérontocratie déclinante, qui a joué avec les terroristes islamistes, tant le wahhabisme est proche d'eux, avant qu'ils ne se retournent contre elle.
Comme si, chez nous, le clientélisme était une valeur partagée , terrorisme des esprits.