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mardi 23 août 2016

Un parapluie qui n'a rien de magique.

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Parfois, une jurisprudence laisse perplexe le juriste.
Par tant à cause de la question juridique tranchée que du contexte factuel sur lequel il est permis de s’interroger.
Comment a-t-on pu en arriver là ?

Ainsi, l'office public de l'habitat de l'Ain dénommé Dynacité, a procédé au licenciement d’une assistante, pour faute grave, à laquelle il a été reproché… le vol d’un parapluie au préjudice d’une collecte travail.
Oh, ce n’était pas le parapluie de Marie Poppins qui permet de s’envoler au-delà des vicissitudes de ce monde est d’atteindre les hauteurs de la fantaisie.
Il s’agissait, semble-t-il d’un parapluie cassé et, de surcroît, gisant sur le sol, un cadavre de parapluie.
De telle sorte que la salariée licenciée a contesté ce licenciement intervenu.
L’employeur invoquait, certes la soustraction frauduleuse, mais encore « son attitude désinvolte de déni, ses contestations devant l'évidence et son mépris devant la faute commise ».

Le commentateur se dit : n’y a-t-il pas eu là prétexte fallacieux  pour licencier une salariée dont le comportement déplaisait ?
Car à défaut, comment comprendre que l’on aille devant la Cour de cassation pour un parapluie cassé…
Laquelle Cour de cassation dans un arrêt du 13 juillet 2016 résume la situation comme suit : attendu que la cour d'appel, après avoir examiné le grief visé dans la lettre de licenciement de vol d'un parapluie au préjudice d'une collègue de travail et sans être tenue de se livrer à une recherche qui ne lui était pas demandée, a pu décider que ce grief, compte tenu des circonstances, le parapluie se trouvant sur le sol en mauvais état et s'étant révélé inutilisable, ne constituait pas une faute grave et a estimé, dans l'exercice des pouvoirs qu'elle tient de l'article L. 1235-1 du code du travail que le licenciement ne procédait pas d'une cause réelle et sérieuse


Bref, la société Dynacité,  a été dynamitée !

lundi 8 août 2016

Burkinypocrisie !

Rien n'est jamais acquis, ni la liberté des esprits, ni celle des corps et c’est la fierté de la France comme de l'Occident de les avoir conquises comme c’est leur devoir de les défendre et réaffirmer.

Depuis des années souffle, venue notamment de l’Arabie Saoudite une idéologie incompatible avec les valeurs démocratiques, fondée sur le pouvoir religieux et la domination de l’homme sur la femme.

La liberté en Occident s’inscrit dans le cadre de ses valeurs et ne signifie pas les contourner.

Le salafisme est incompatible avec la République.

Et c’est triste de voir dans les rues toutes ces jeunes filles qui se voilent de plus en plus car, derrière leur prétendue liberté, une idéologie néfaste gagne du terrain.

Comme c’est horrible de voir des politiques ne pas le dire au nom des élections.

Ce que nous dit le burkini, c’est que l’enfermement donc gagne du terrain et que comme l’on parle de faces de carême , il faut parler aussi de faces de ramadan.

Oui, dire que le religieux est ici régression et doit être combattu.

Il faut re-occidentaliser notre pensée et notre République en rappelant sa prééminence sans honte aucune sur l’obscurantisme fut-il musulman comme nous l’avons fait avec le catholicisme.