Dans le flux incessant de l’actualité émerge cette histoire
triste d’un enfant américain de 9 ans révélant à l’école son homosexualité, se
trouvant en conséquence harcelé et, en conclusion, se suicidant.
Que de questions ? Que sait-on à 9 ans ? Comment l’entourage
a-t-il agi ou réagi ?
Quelle protection ?
Quelle aide psy aurait-elle pu être apportée ?
Rien n’est dit.
Dans un avion, le pape s’exprimant sur l’homosexualité dans
un propos concernant les catholiques, ses ouailles, insiste sur l’écoute, le
dialogue, la compréhension et évoque l’hypothèse dans certains cas d’une aide
psy.
Ce propos, s’il peut être considéré comme maladroit, et probablement
l’est-il d’ailleurs attire l’attention sur ces situations-là et sur l’appui qu’il
faut apporter.
Le propos ne vise pas à faire soigner l’enfant, le guérir de
son homosexualité, mais à aider l’humain à vivre et probablement d’ailleurs à
dire aux familles catholiques qu’il n’y a pas de rejet à avoir ou à manifester
car celui-là existe.
Combien d’ados ont-ils été rejetés par leur famille au nom de
la religion ?
Depuis un déferlement de tweets, posts et autre se fait sur
une analyse tronquée du propos, avec pétitions diverses sans vérification
aucune.
Et c’est la plaie de l’information actuellement de privilégier
la certitude du buzz plutôt que l’exactitude de l’information.
Combien de titres racoleurs voit-on pour réaliser ensuite que
l’article ne correspond pas, par exemple.
Ce sentiment-là que l’important, c’est la haine…
la crucifixion médiatique.
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