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dimanche 4 janvier 2015

Moi, Avocat prostitué.

Oh, certes, il ne s'agit pas de vendre son corps; qui en voudrait?
Mais bien de vendre sa sapience au plus offrant, tout autant qu'elle existe.
Et c'est le grand défi!
La robotique demain pourrait bien supprimer les juristes nous annoncent les économistes.
Oui, s'ils sont aliénés.
Est aliéné celui qui vend sa force de travail à un patron, soit.
Mais aussi celui dont la tâche est seulement répétitive, sans originalité aucune, sans création propre.
Libre seul est celui qui crée quelque chose de propre, de particulier; son oeuvre.
Et si demain l'avocat veut continuer à vendre sa pensée, échangeant des relations textuelles contre rémunération, s'il veut subsister face aux robots, ce sera à condition que sa pensée ne soit pas, elle, aliénée, c'est à dire qu'elle devra création originale, sapience que nulle algorithme ne pourra alors copier puisque impossible à résoudre en équation.
Voilà, c'est simple, non?

dimanche 21 septembre 2014

Boulevard du temps qui trépasse

Et si?
Et si, cette fois-ci, ce n'était plus comme avant.
Avant, vous savez, quand le jeune Pierre, étudiant révolté devenait Maître Pierre et que son fils lui succédait et ainsi de suite.
Et si ?
Si ces corps intermédiaires, classes moyennes supérieures, disparaissaient dans ce monde où apparaît l'intelligence artificielle, le savoir disponible partout, les MOOCs , ne leur permettant plus de se contenter d'un titre, de maître, même.
Et si ?
Et cette question lancinante de savoir si les sociétés occidentales, gorgées de virtuel et de technologies, à l'aube de la robotique, seront en mesure d'offrir du travail à tous au delà des crises conjoncturelles et des inerties politiques ?
Et si ?
Et si, en fait, on en revenait avant la révolution industrielle, avant l'apparition de la bourgeoisie même, laissant le peuple face aux aristocrates?
Aujourd'hui le peuple face aux très riches qui prennent de plus en plus de richesses et de pouvoir.
Et si c'était cela qui se dessinait ?
Ce ne serait plus le boulevard du temps qui passe, mais bien celui du temps qui trépasse!
Consolons-nous avec un passé plus souriant!


jeudi 8 mai 2014

Entre révolution technologique et néolibéralisme, l'emploi dans les pinces du crabe?


Pardonnez à l’avocat de sortir de son terrain de jeu, mais, après tout, monsieur Montebourg n’est-il pas ministre de l’économie avec le succès que l’on sait ? 
Je me demande si le salarié n’est pas entre les pinces du crabe. 
D’un coté le progrès technologique, indispensable nous promet une révolution dans les process de production et dans les services. 
Les robots arrivent en force. 
En Chine des habitations sont fabriquées avec des imprimantes 3 D. 
En France l’adaptation du l’outil de travail à la réalité technologique et à la sphère internet parait menacer  l’emploi dans les banques et  le secteur de la vente. 
BNP Paribas va ainsi  investir …et supprimer des agences, comme Office dépôt 400 magasins.

Chômeurs en vue !

Bref, on va pouvoir produire plus avec encore moins d’emplois ! 
Or, le néo-libéralisme a conduit à une logique financière  du capitalisme entrainant une augmentation des inégalités au point que même l’OCDE et le FMI conseillent désormais de plus taxer les riches. 
Ce qui montre que les sociétés arrivent au point de rupture qui est l’inacceptation du système par les peuples. 
La question n’est pas celle de la richesse, positive; mais celle de la conjonction entre progrès technologique et logique économique et financière, entrainant un étiolement du partage par la destruction du travail  
Si le progrès permet de se passer de l’emploi salarié afin de dégager plus encore de profitabilité et d’enrichissement du capital ; pourquoi s’en priver ? 
Mais alors ne risque-t-on pas un chômage de masse permanent  ? 
Car sommes nous bien certains que les nouveaux emplois suffiront à combler les vides créés dans les postes de travail  détruits? 
Moi avocat, je n’en suis vraiment sûr...