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dimanche 4 janvier 2015

Moi, Avocat prostitué.

Oh, certes, il ne s'agit pas de vendre son corps; qui en voudrait?
Mais bien de vendre sa sapience au plus offrant, tout autant qu'elle existe.
Et c'est le grand défi!
La robotique demain pourrait bien supprimer les juristes nous annoncent les économistes.
Oui, s'ils sont aliénés.
Est aliéné celui qui vend sa force de travail à un patron, soit.
Mais aussi celui dont la tâche est seulement répétitive, sans originalité aucune, sans création propre.
Libre seul est celui qui crée quelque chose de propre, de particulier; son oeuvre.
Et si demain l'avocat veut continuer à vendre sa pensée, échangeant des relations textuelles contre rémunération, s'il veut subsister face aux robots, ce sera à condition que sa pensée ne soit pas, elle, aliénée, c'est à dire qu'elle devra création originale, sapience que nulle algorithme ne pourra alors copier puisque impossible à résoudre en équation.
Voilà, c'est simple, non?

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