La photo de cet
enfant syrien mort sur une plage de Turquie fait le tour du monde et le monde
s’émeut ; qui ne s’émouvrait pas n’aurait pas de cœur.
Mais des enfants, il
en meurt tous les jours, partout, de la guerre, la famine, de la violence, du
vice des hommes ; non pas dans l’indifférence, mais dans les misères
successives, toujours renouvelées au point que les selfies ou les chatons les effacent.
Alors, pourquoi lui ?
Peut-être parce que
son habillement le fait tant ressembler à nos chères têtes blondes.
Peut-être parce que
les photos de sa famille dans leur appartement, là-bas en Syrie, montrent assez
le désastre qui s’y passe aujourd’hui.
Le cœur est
indispensable, mais comme dirait un auteur souvent décrié, qui pourtant
réfléchit, le cœur intelligent.
Cet enfant qui est
mort, ce ne sont pas les peuples d’Europe qui en sont responsables.
On s’interroge
évidemment sur ces dictateurs que l’on a abattus pour laisser la place à une
terre que brûlent les islamistes et à cette situation créée pire que celle d’avant, dont
personne ne juge utile de s’excuser, ni ne parait vouloir remettre en cause sa pensée, au-delà de la seule
baudruche BHL
On se dit que, bien
sûr, ces réfugiés-là dont les politiques occidentales sont en partie
responsables doivent être accueillis, en Europe, mais pas seulement : aux
États-Unis, au Canada, en Arabie Saoudite, au Koweït ; pourquoi l’Europe
seule est-elle montrée du doigt quand ce sont les USA qui ont mis le feu au
monde ? Sauf en Libye où Sarkozy l’Américain a oublié de réfléchir, comme
Chirac avait su le faire, plus profond, sous des dehors débonnaires.
On se dit aussi que
pour accueillir ces réfugiés, il faut mettre de l’ordre dans sa maison et que
cela implique que la République généreuse le manifeste en s’imposant aussi de
veiller à l’ordre républicain chez elle, de veiller à tout mettre en place pour
réellement faire baisser le chômage, de veiller à tout mettre en place pour que
son message soit compris et cela passe par le maintien de la langue française,
de l’histoire à l’école ; mais oui !
Unir par la culture
française.
Avoir honte de le
penser génère le rejet.
Cela passe par l’évidence
ne pas laisser la moindre zone de non droit tolérée ou le moindre blocage
d’autoroute.
Que le peuple ait la
conviction que la maison est tenue et
peut alors, bien sûr accueillir fièrement.
Ces réflexions-là,
bien sûr semblent froides devant le
réflexe, évident, de dire : «
ouvrons les portes », ce qui signifie souvent celles du voisin, dans les
quartiers populaires.
Ce sont toujours les
pauvres qui paient, toujours.
Mais l’histoire
apprend que les peuples sont magnifiques et parfois haïssables et que le pire
est souvent proche du beau.
Pour accueillir, il
faut qu’il n’y ait pas de rejet et pour qu’il n’y ait pas de rejet, il faut que
le peuple d’accueil sache que lui aussi est pris en compte.
Parce que sinon, l’histoire
montre que la haine vient vite de l’autre, désigné bouc émissaire, comme le
juif ou le Rom.
C’est un peut tout
cela qui vient au coeur et à l’esprit.
Il faut accueillir
ces réfugiés et pour cela mettre la maison en ordre.
Ne pas le faire
devient un crime.
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