L’homme ne change pas
; il reste un loup.
Il y a, bien sûr, le
sage le philosophe, mais il y a aussi le pervers, le désaxé, le perdu et, au
milieu, la masse informe qui le plus souvent hurle avec le loup plutôt qu’elle
ne philosophe.
Le pervers, le
désaxé, le perdu sont utiles car ils sont recrutés dans les armées noires où on les droguera
un peu pour qu’ils aillent massacrer.
Vous savez, les SS.
Il en est de même,
aujourd’hui, avec le nazislamisme qui recrute les mêmes qu’autrefois.
C’est difficile, je
suppose, pour ceux qui dirigent, qui façonnent l’opinion, dans une certaine
sécurité intellectuelle et financière, de se rendre compte d’un monde qui
change et c’est plus facile de continuer à penser selon une construction
intellectuelle datant de 30 ou 40 ans quand le monde était moins peuplé et que l’Europe comptait plus d’habitants que l’Afrique.
C’est fini.
Ce monde-là a donc
changé et de nouvelles forces perverses se dressent, décapitent, détruisent
comme autrefois les SS.
L’autodafé est
toujours d’actualité.
On ne peut pas les
combattre avec de bons sentiments mais avec détermination.
Il faudra bien un
jour que nos dirigeants assument l’idée qu’avoir fait tomber des dictateurs a
contribué à renverser des digues et qu’il vaudrait mieux aujourd’hui s’interroger
vraiment sur le fait de savoir s’il ne vaut mieux pas composer avec le leader syrien
comme, après tout, pendant la seconde guerre mondiale, l’Europe occidentale
composa avec le communisme.
Le goulag, oui ;
mais Stalingrad.
On ne choisit pas
forcément ses alliés quand on combat un ennemi.
Et puis cet ennemi
qui se dresse le fait au nom de l’islam.
Enfant dévoyé de l’islam !
Combattants d’ailleurs ignares de la chose religieuse qui cherchent plus à combattre vicieusement des frustrations subies, de toutes sortes, sexuelles
même qu’à comprendre la spiritualité interdisant le meurtre
Mais enfin ce ne sont
pas aujourd’hui les catholiques qui massacrent ; ils le firent dans les
siècles passés.
Un secrétaire d’État
du gouvernement français a eu un mot malheureux indiquant qu’il valait mieux
discriminer que rester spectateurs en
parlant de fouilles aléatoires.
Mais si l’on prend le
patronyme des responsables des attentats commis sur le sol français, il y a une
réalité factuelle quant aux origines.
Après peut se poser
un débat, comme en matière de criminalité de droit commun.
On va, vous savez,
parler de criminalité plus important dans certaines communautés là où d’autres
diront que cela n’a rien à voir mais que la pauvreté est cause.
Ce sont en général
les mêmes populations.
En l’espèce, ce qui
compte, ce ne sont pas les causes, mais le fait.
Quand il y a une guerre,
et d’une certaine manière le mot peut être prononcé, il faut veiller tout à la
fois au respect de la démocratie, bien sûr, mais accepter la réalité telle qu’elle
est et, sur celle-ci, mettre le mot adéquat.
On ne fait pas la
guerre avec de bons sentiments, c’est un luxe que peuvent se permettre aujourd’hui
uniquement ceux qui sont protégés dans les palais de la république ou de la
presse.
Pas le peuple de
France
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