Nos institutions
craquent de toutes parts et ne paraissent plus adaptées au temps présent.
Il suffit de voir le
rituel désuet de l’Élysée, ces jaquettes d’un autre siècle et ces présidents
incapables de seulement tenir un parapluie, à l’inverse de la reine d’Angleterre.
Peut-être est-ce pour
cela que l’ambition présidentielle naît dans les cerveaux les plus divers et
que chaque élection est l’occasion de voir apparaître des candidats quelque peu
étranges.
Il existe bien le
filtre des 500 parrainages d’élus.
Et les grands partis
sont à la manœuvre pour modifier le système et notamment substituer au principe
d’égalité du temps de parole un principe d’équité bien difficile à définir.
Et de proposer que
les parrainages soient adressés directement par les élus au Conseil constitutionnel,
ce qui permettrait les promesses non suivies d’effet…
Immédiatement, ceux qui
n’existent qu’à l’occasion de l’élection présidentielle hurlent.
Le débat cependant
est légitime car les enjeux sont sérieux.
La question des
parrainages pourrait être interpellée, car correspond-elle encore au monde
actuel, cette pratique qui consiste à aller chercher dans les coins les plus
reculés de nos campagnes un élu qui voudra bien parrainer ?
Pourquoi ne pas la remplacer
par un parrainage direct des Français ?
Puisqu’il paraît que
l’élection sous la Ve République est la rencontre d’un homme et d’un peuple,
que celui-ci fasse connaître son désir de voir son chevalier blanc concourir !
500 000, 1 000 000
de parrainages de français ?
Le chiffre est à
débattre mais la méthode permettrait d’assurer la légitimité des candidats
comme d’éviter les petites manœuvres entre amis…
Et d’éviter aussi d’assurer
la promotion de ceux qui ne représentent qu’eux-mêmes.
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