Quand les hurlements
de haine envahissent les réseaux sociaux, l’envie vient du silence.
Ne pas hurler avec
les loups, peut-être par déformation professionnelle, celle de la défense ;
ou bien par philosophie : comprendre avant toute chose.
Ainsi, c’est le tour
du Cardinal Barbarin d’être insulté, vilipendé, comme d’autres avant lui et d’autres
la semaine prochaine.
Comprendre.
Comprendre comment un
homme dont le parcours personnel a montré qu’il n’avait pas de complaisance
avec cette diabolique pédophilie a pu dans ses fonctions commettre ce qui
apparaît comme d’évidentes erreurs de jugement.
Chacun aura sa
lecture.
Ainsi quand il dit :
« les faits sont prescrits, grâce à Dieu », j’y vois la référence à l’ancienneté
des faits et à la considération qu’ils ne pourraient se reproduire aujourd’hui
; mais vous allez dire que c’est l’avocat qui parle.
Il est probable, il
est souhaitable, que le cardinal Barbarin doive renoncer à ses fonctions parce que
des erreurs de jugement, lourdes, ont été commises et que s’il faut rendre à
César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, un homme de Dieu doit se
juger lui-même plus sévèrement encore, avant que son céleste patron ne le
fasse.
Mais il y a une chose
qui reste en suspens : pourquoi ces erreurs de jugement?
Et probablement, en
fait, une explication que suggère Odon Vallet qui est de se rappeler qu’à cette
époque le cardinal oscillait entre cancer et infarctus et qu’après tout, ses
capacités de gestion humaine de son institution ont pu en être altérées.
Peut-être après tout
que la vérité est aussi banale que celle-là qui doit alors aussi être dite.
Il ne s’agit pas d’occulter
ou d’excuser les fautes de jugement, que la société civile à laquelle l’Eglise doit
aussi rendre des comptes ne peut accepter, mais au moins d’essayer de
comprendre la genèse d’un tel gâchis.
Quelles erreurs de jugement ? Votre billet ne le dit pas. Comprendre ? Oui bien sûr il faut essayer de comprendre mais votre billet d'y aide pas. Quant à traiter Barbarin de débile diminué par la maladie là vous êtes carrément abject. Vous accusez sans explication ni preuve. Le coup de pied de l'âne. Un de plus. Pour moi Barbarin n'a fait aucune erreur de jugement. En l'absence de plaintes il ne pouvait pas dénoncer Preynat auprès du procureur. Point barre.
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