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jeudi 2 février 2017

Ce que nous disent les fillonneries.

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Quelques pensées, profondes à l’évidence, qu’inspirent les malheurs de François et Pénélope:

•        Les politiques ont pris, au fil des décennies, l’habitude de l’argent facile et paraissent ne pas comprendre que cela peut indisposer le populo.
•        Les politiques vivent dans un monde tellement irréel qu’ils ne se rendent plus compte de l’amoralité de leurs actions.
•        Au-delà de cette confusion malsaine entre argent public et argent privé, ils créent maintenant des sociétés de conseils en usant du carnet d’adresses né de leur mandat et cela est intégralement dénué de toute éthique, générateur de conflit d’intérêts. Alors, ils sont coupablement discrets.
•        Les politiques n’appréhendent pas les changements survenus dans la connaissance de l’information qui se fait aujourd’hui par les réseaux sociaux et aucun meeting ne pourra contrecarrer cela ; et c’est finalement heureux.
•        Les politiques sous-estiment semble-t-il également le poids des chaînes d’information continue qui feuilletonnent à l’envi une situation qu’ils  voudraient voir oublier.

Tout cela conduit finalement à penser que le comportement des politiques doit petit à petit se réguler et devenir acceptable. Comme ils ne le font pas d’eux-mêmes, ce sont finalement les réseaux sociaux et les médias qui les y obligent.
Comme il aurait été simple pour ce bon François de venir au premier jour reconnaître peut-être un manque de rigueur passé, s’en excuser, proposer de rembourser et cela, (hormis peut-être la question trouble de la société de conseils), aurait été compris.

Mais venir crier au complot est d’une telle outrance que cela en est finalement risible et laisse peser un doute sur les capacités du candidat à comprendre la société telle qu’elle est, et le peuple qu’il prétend représenter.

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