Quelques pensées, profondes à l’évidence, qu’inspirent
les malheurs de François et Pénélope:
• Les
politiques ont pris, au fil des décennies, l’habitude de l’argent facile et
paraissent ne pas comprendre que cela peut indisposer le populo.
• Les
politiques vivent dans un monde tellement irréel qu’ils ne se rendent plus
compte de l’amoralité de leurs actions.
• Au-delà
de cette confusion malsaine entre argent public et argent privé, ils créent
maintenant des sociétés de conseils en usant du carnet d’adresses né de leur
mandat et cela est intégralement dénué de toute éthique, générateur de conflit
d’intérêts. Alors, ils sont coupablement discrets.
• Les
politiques n’appréhendent pas les changements survenus dans la connaissance de
l’information qui se fait aujourd’hui par les réseaux sociaux et aucun meeting
ne pourra contrecarrer cela ; et c’est finalement heureux.
• Les
politiques sous-estiment semble-t-il également le poids des chaînes d’information
continue qui feuilletonnent à l’envi une situation qu’ils voudraient voir oublier.
Tout cela conduit finalement à penser que le
comportement des politiques doit petit à petit se réguler et devenir
acceptable. Comme ils ne le font pas d’eux-mêmes, ce sont finalement les
réseaux sociaux et les médias qui les y obligent.
Comme il aurait été simple pour ce bon François de
venir au premier jour reconnaître peut-être un manque de rigueur passé, s’en
excuser, proposer de rembourser et cela, (hormis peut-être la question trouble
de la société de conseils), aurait été compris.
Mais venir crier au complot est d’une telle
outrance que cela en est finalement risible et laisse peser un doute sur les
capacités du candidat à comprendre la société telle qu’elle est, et le peuple
qu’il prétend représenter.
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