Un compliment adverse !

J’ai reçu ce matin un compliment, et j’en suis fier comme bar tabac.

Il ne vient certes pas d’une femme voyant en moi son idéal masculin. Non, pas vraiment.

Mais dans une expertise immobilière concernant la problématique des charges locatives réclamées par un bailleur social, du président de l’association ayant conduit le contentieux touchant un certain nombre de résidences et au sujet duquel le collège d’experts hésitait entre les termes suivants : travail de titans ou de bénédictins.

L’un d’eux a utilisé le terme pénitent, fort belle maîtrise de la langue française.

Toujours est-il que cet homme-là, le président, dissimulant une grande finesse de pensée derrière une jovialité locale de dire, comme ça : « seul maître de Valon a su me cerner ».

Le pire, ce qu’il n’avait pas tort, peut-être parce que pour savoir faire rire, je sais que… c’est pour mieux placer l’estocade.

Enfin, bref c’était un compliment.

Mais à la jeune femme, je dirai : je sais bien que je suis un mélange de Brad Pitt, George Clooney, Joseph Gordon Levitt, Justin Timberlake, Ben Affleck,

Quoi, Rowan Atkinson ?

Ça va, je retourne à l’article 23 de la loi de 1989…