Ce matin, à l’audience
du Premier Président statuant en référé sur le demande d’arrêt de l’exécution
provisoire des décisions, l’adversaire de me toiser sévèrement, moi qui
refusais que soient arrêtée l’exécution provisoire d’une décision ordonnant
expulsion.
Certes, me direz-vous,
le débat porte sur ce qui est conséquences manifestement excessives ou pas, mais
voilà qu’avec un sourire l’avocat du locataire de me désigner en disant à la
cour : Il est méchant.
Je ne suis pas
méchant, mais le locataire tape tout le monde ai-je dis.
Nous sommes loin des
méandres rêvés du raisonnement juridique.
Et puis, cet
après-midi, un rendez-vous de « digestion » après un jugement défavorable entraînant
démolition d’un mur.
Le client indigné,
révolté, évoquant les proverbes, la justice idéale mais en fait idéelle quand j’évoquais,
pour ma part, le risque éventuel d’un appel.
Et il a eu, alors cet
argument : Dominique Strauss-Kahn, lui a bien été innocenté.
Je lui ai répondu que
je ne voulais pas savoir ce qu’il faisait avec son voisin car, en l’espèce, il
ne s’agissait que de mur à détruire, rien à envoyer en l’air, pas même soi.
Mais enfin, DSK, on
va en entendre parler longtemps dans nos cabinets.
Journée entre
violence et sexe, 50 nuances de robe noire.
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