Depuis cet
été, dans tous les tribunaux de France, des cages de verre sont installées pour
les personnes poursuivies pendant les procès au nom de la sécurité.
Il y en a
même un qui a été installé dans un tribunal de police qui juge les
contraventions.
Nul ne
contestera que cela puisse être nécessaire dans certains dossiers dangereux, de
terrorisme ou autre.
Mais à
défaut c’est presque déjà considérer comme coupable celui que l’on met en cage,
que l’on prive, de fait, d’un contact aisé avec son avocat.
La sécurité
ne l’exige pas.
C’est quoi,
alors la peur ? Le mépris ? L’inconscient ? L’oubli de la présomption d’innocence
? L’oubli de tout, en fait.
Et en tout
cas, l’oubli de toute mesure.
Attention,
dans quelque temps, à votre prochaine contravention qui vous entraînera devant
le tribunal de police, vous pourrez être mis en cage.
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