Et pourquoi ne pas comparer le
paysan et l’avocat ?
Souvent les deux peuvent avoir le
sentiment que les organisations qui les représentent tiennent un discours un
peu éloigné de la réalité plus modeste qu’ils connaissent.
Les deux participent d’un même
mouvement économique.
Les grandes fermes et les grands
cabinets d’affaires prospèrent quand les petites exploitations agricoles et les
petits cabinets traditionnels fléchissent, voire disparaissent.
Mais, dans le secteur agricole,
le bio se définit comme une solution avec une amélioration d’ailleurs de la
qualité du produit et une valeur ajoutée de celui-ci, permettant un meilleur
revenu pour l’exploitant.
Peut-être doit il en fait en être
ainsi de l’avocat : offrir un meilleur produit c’est-à-dire se distinguer
en cela des autres par une amélioration qualitative de la mise en musique de la
production juridique permettant une valorisation financière de celle-ci ?
Bien sûr, il sera dit que l’avocat
de quartier doit se mettre à la médiation, etc. etc.
C’est vrai, bien sûr ; mais c’est
comme quand le paysan est passé du tabac au maïs avec des mouvements de masse
qui n’ont pas résolu sur la durée la problématique précitée.
Le bio, voilà la solution.
Il faut devenir avocat bio !
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