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dimanche 23 juillet 2017

De la RGPP de Nicolas Sarkozy à la hache d'Emmanuel Macron.

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C’est une vraie interrogation.
Au-delà des criailleries militantes ou opposantes, du parti-pris, du manichéisme politique, de l’illusoire et fugace communication.
Une interrogation qui est celle du citoyen que politiques et communicants croient manipuler alors qu’il n’en est rien.

Depuis des années le pouvoir ânonne sur le rôle de l’Etat qu’il faut recentrer sur ses missions régaliennes, qui doit moins gaspiller, qui doit mieux gérer, qui doit se réformer.
Et patin couffin… Trognon.
Sour le règne de Nicolas Sarkozy la RGPP est advenue, révision générale des politiques publiques dont on a dit qu’elle était rabotage sans vision, à l’aveugle.
Parce qu’en fait l’Etat avait des difficultés à connaître sa maison, son personnel, ses dépenses.
Et cela a donné des réductions à l’aveugle, de postes notamment.

Dix ans après, sous Emmanuel Macron, est décidée une réduction du budget de tous les ministères dans des proportions  inégales, Bercy bien sûr, étant préservé.
Réduction à la hache, donc.
Dans mon secteur d’activité, la justice, nous savons que les tribunaux n’ont pas d’argent pour acheter des ramettes de papier, que les délais insupportables viennent  du manque de moyens.
Et pourtant ce ministère perd 160 millions d’euros, ce qui est revenir en grande partie sur l’augmentation  décidée par le précédent gouvernement.

Bien sûr, l’état des finances publiques était connu avant l’élection présidentielle et il est permis de se demander si le choix du président Macron d’un ministre des comptes publics de droite et pas forcément compétent est innocent.
Mais au-delà, ce qui interroge, en fait, c’est cette incapacité du pouvoir, hier comme aujourd’hui à affiner les coupes en fonction des missions définies de l’Etat et de celles qui priment.
Ces coupes aveugles, à la hache, par le bourreau comptable de Bercy.
En dix ans, rien n’a changé.
Et au-delà de la communication habile, il est temps de s’en inquiéter grandement.

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