Jérôme Kerviel en première instance avait été
condamné à payer à la Société Générale la somme de 4 000 900 000
€.
Devant la Cour d’appel, il est condamné à 1 000 000
€
Cela reste une somme, mais laisse une vie.
Ici, le propos n’est pas celui du juriste, d’ailleurs
sa compétence en matière pénale est proche du zéro absolu si tant est que cela
soit une notion existante.
Si l’on sort du code pénal, du code de procédure,
des prétoires et que l’on ouvre son attention sur la vie, des affaires et des
salles des marchés aussi, une opinion peut se dessiner.
D’abord, celle qui considère que, oui, Jérôme
Kerviel est coupable des faits qui lui sont reprochés pour lesquels il a été
condamné.
Ensuite, au civil, que l’énormité du préjudice n’a
pu exister que du fait de l’incurie, à tout le moins, des procédures de
contrôle de la Société Générale.
Ou alors, des regards détournés tant que tout
marchait bien.
En ce sens, la décision rendue à quelque chose d’humain.
Elle condamne mais n’écrase pas.
Elle renvoie la banque à ses fautes propres.
Il y a cependant, je crois une somme de 2
milliards que l’État aurait allouée à la banque victime, mais je n’en suis pas
sûr.
En tout cas, si la banque n’est pas victime, elle
remboursera le contribuable ?
Quoi, poisson d’avril ?
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