Mesdames
et Messieurs nos clients, vous aurez pu voir à la télévision, entre
publicité pour le nutella et compléments alimentaires, une mise en avant
par le Conseil national des barreaux de la procédure participative
dont votre avocat pourra vous parler et qui éviterait un procès!
Il
existe un livre étrange, appelé code de procédure civile, qui évoque
cette procédure,comme la médiation, comme la procédure collaborative.
Parce
que la justice fonctionne mal en raison d'un manque criant de moyens
humains et financiers; en raison aussi, d'une structure mentale parfois
archaïsante.
Donc,
la procédure participative, c'est convenir avec l'adversaire, d'un
temps prédéfini pendant lequel une solution amiable va être recherchée,
avant de saisir le juge, soit pour faire homologuer un accord; soit
parce qu'un accord n'aura pas été trouvé.
Il
y a fort à parier que cette démarche optionnelle sera prochainement
rendue obligatoire; on ne comprendrait pas sinon pourquoi le CNB
communique sur quelque chose qui est, à ce jour, un OVNI procédural que
l'on n'a jamais rencontré dans la réalité quotidienne des avocats?
Elle
est, pour l'heure, optionnelle et, pour tout dire, ne rentre pas
forcément dans la psyché d'une partie de la clientèle qui n'attend pas
de son avocat qu'il cherche un accord, mais qu'il parte en guerre,
laquelle est parfois inévitable, d'ailleurs.
Donc, si votre avocat vous parle de cela, béotien comme vous, ne pensez pas qu'il manque de conscience professionnelle.
C'est
l'adage « un mauvais accord vaut mieux qu'un bon procès » inscrit au
fronton des tribunaux avec la bénédiction de Christiane Taubira, femme
réaliste s'il en est, à toutes les heures.
Après tout, pourquoi pas?
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