Un buraliste a été condamné à sept ans de prison, pour avoir tué un cambrioleur de 17 ans quand l’avocat général avait requis son
acquittement au bénéfice de la légitime défense.
Étrangeté dans un
contexte d’insécurité,
Peut-on tuer pour un
objet si sa vie n’est pas en danger ?
La vie humaine
est-elle de même valeur que les biens matériels ?
À l’évidence, non et
c’est bien pourquoi la définition de la légitime défense est précise.
Étendre la légitime
défense à la protection des biens matériels, comme l’envisage Christian Estrosi pose un questionnement éthique.
C’est comme, en
Belgique, l’euthanasie qui paraît s’étendre aux personnes affectées « d’une
souffrance physique ou psychique constante et insupportable »
Un détenu à qui un transfert avait été refusé avait demandé l’euthanasie
de ce fait, et devant le scandale,
celle-ci lui a été finalement refusée… après avoir été pourtant envisagée.
Manière de combattre
la surpopulation carcérale ?
Si, dans le
raisonnement, la vie humaine n’est pas sacrée et ne prime pas, alors tous les
abus sont possibles.
Car, voyez-vous la
vieille grand-mère à héritage, nous sommes certains qu’elle souffre ; comme ce
vieux détenu qui coûte cher à la collectivité ; d’ailleurs les vieux, ça coute.
Etc.
Sans compter les
handicapés et les autres.
Dire que l’on ne peut
pas mettre sur le même plan un objet et une vie humaine, c’est protéger la
société d’une forme de barbarie.
Cela ne veut pas dire
qu’il faille faire sept années d’emprisonnement,
cas d’espèce, comme disent les juristes
En général, me
semble-t-il, le peuple rendant la justice dans les cours d’assises condamne à
une peine, pour le principe du primat de la vie, laquelle peine étant assortie
du sursis quand les circonstances montrent assez combien celui qui a tué était
aussi une victime.
Mais il faut rappeler
le caractère sacré de la vie; on ne peut pas mourir comme on pisse.
7 ans ferme c'est beaucoup.
RépondreSupprimerMais, il n'y avait pas légitime défense.