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jeudi 21 mai 2015

Ce 11 janvier qui a fait pschitt



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À la réflexion, le 11 janvier 2015 a fait pschitt.
Il y a eu cet attentat contre Charlie hebdo, journal en perte de vitesse, que l’on peut ne pas forcément apprécier.
Mais ceux qui sont morts sous les balles des obscurantistes exprimaient une liberté de penser, décapante.
Le 11 janvier, les Français étaient dans la rue ; chacun pour des raisons qui lui sont propres et qu’il est bien difficile de définir et qu’il est en tout cas nauséabond de revendiquer pour soi-même.
Il devait y avoir un avant et un après.
Cela en effet aurait été compréhensible et nécessaire dans la mesure où l’idéologie islamiste qui se répand peut être qualifiée de nazislamisme, pour s’appuyer sur des ressorts psychologiques similaires, avec des méthodes proches.
Probablement est-ce la barbarie de notre siècle; chaque siècle en a une.
En même temps les obscurantistes qui ont frappé étaient français et renvoyaient la république à elle-même.
Alors on se disait qu’il y aurait une réaction ; non pas du peuple, elle a eu lieu, mais de ceux qui gouvernent le pays, qui ont du pouvoir, chacun à sa place.
Mais, finalement les choses ont repris comme avant.
Et maintenant on voit des disputes au sujet de l’argent de Charlie, des disputes humaines, de tristes errements.
Et l’un d’entre eux qui dit qu’il veut arrêter, parce qu’il n’en peut plus, se voit insulté par une ex ministre dont on se demande bien ce qu’elle vient faire là-dedans.
Un après 11 janvier ?
Refonder l’école, ce qui implique admettre l’hypothèse que le pédagogisme se distillant depuis des décennies tant avec la droite qu’avec la gauche est un échec.
Quand les élèves ne savent pas lire, et n’ont pas les mots pour penser, ils  sont victimes de choix pour les obscurantistes.
Quand les jeunes n’ont pas de boulot parce que la société est figée qui se refuse à s’intéresser aux outsiders pour privilégier les insiders, ils sont fragilisés également.
Quand Madame Sylvie Andrieux, condamnée, siège toujours à l’Assemblée et que Madame Agnès Saal coupable d’abus de confiance réintègre tranquillement un poste au ministère de la culture, cela ne montre-t-il pas l’inconscience, le décalage existant dans la tête de ceux qui gouvernent ?
Probablement y a-t-il eu un esprit du 11 janvier, diffus, confus.
Mais aucune leçon n’en a été tirée, à part cette loi sur le renseignement qui surveillera plus les citoyens que les terroristes.
Rien n’a changé depuis le 11 janvier.
Et pourtant, comme cela aurait été nécessaire.


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