Le Président de l’Assemblée
nationale, des trémolos dans la voix, a appelé à l’institution du vote
obligatoire en France.
Le devoir du citoyen
de s’exprimer dans la vie de la Cité afin de conforter le fonctionnement de la
démocratie…
C’est vrai qu’entre
ceux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales, les abstentionnistes
et les votes blancs, la question de la représentativité des élus se pose.
Cela étant, ils ne
sont guère représentatifs quand ils sont condamnés, mis en examen mais continuent
à siéger, ou bien ont des comptes en
Suisse, mais se maintiennent dans leurs mandats.
De manière générale d’ailleurs
la technostructure dirigeante ne vit pas la réalité de ce que vit le peuple.
Prenez cette
dirigeante de l’INA coupable d’abus de confiance qui a donc démissionné, mais
ne paraît pas être poursuivie en justice et sa démission est toute symbolique
puisqu’il y a fort à parier qu’elle reste dans la fonction publique et sera
appelée à d’autres fonctions là où, dans le privé, celui ou celle qui aurait
commis de tels actes aurait été immédiatement licenciée.
Marquisat de l’ENA…
C’est tout cela,
comme l’inefficacité des politiques publiques depuis des décennies, qui
participe de la création d’une abstention massive.
Parallèlement le
développement des réseaux sociaux fait que les citoyens sont parfaitement
informés et devinent combien les propos tenus par les politiques sont vides de
sens, vides de réalité, vides d’exemplarité.
Alors, après tout
pourquoi pas ?
Rendons le vote
obligatoire, mais à une condition : que le vote blanc soit considéré comme vote
exprimé et qu’il participe ainsi, pratiquement, à la détermination des
majorités ou des minorités.
C’est l’indispensable
corollaire, semble-t-il.
Si l’on estime que le
vote du citoyen est indispensable, alors si le citoyen vient voter et vote
blanc il exprime une opinion qui doit être prise en compte.
Bien sûr, on peut
imaginer que ce soit le vote blanc dans certains cas qui soit majoritaire.
Peut-être alors se
penchera-t-on réellement sur la réforme indispensable de nos institutions ?
Ne rêvez-vous pas,
parfois, d’une Assemblée Constituante ?
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