Il paraît qu’autrefois les gaulois craignaient que
le ciel leur tombe sur la tête.
Les avocats doivent-ils aujourd’hui craindre que
ce soient les plateformes ?
Cliquez et vous êtes servis par des tacherons
ubérisés.
En fait, personne ne niera la valeur ajoutée que
peuvent présenter ces nouveaux services.
L’apport d’Amazon, dans la vie quotidienne est
indéniable, précieux parfois.
J’ai regardé une plateforme proposant la gestion
des procédures de loyers impayés.
Il est proposé la rédaction de l’assignation et
éventuellement la présence d’un prestataire à l’audience.
Se faire livrer un téléphone à son domicile dans
la journée est une chose, mais payer une plateforme pour gérer un dossier avec
des prestataires anonymes en est une autre.
Chaque cabinet d’avocats peut gérer bien sûr une
telle procédure par Internet, heureusement, le fait quotidiennement.
Mais le contact est direct avec le client, plus
individualisé.
Et pour un coût similaire, à quelques dizaines d’euros
près.
Là, je m’interroge sur la valeur ajoutée de la plateforme
multipliant les intermédiaires.
L’avenir fera le tri sélectif.
Le tout est de parvenir à ne pas faire partie de
ceux destinés aux poubelles de l’histoire.
Et sans même parler de l’intelligence artificielle...
Un jour peut-être, les robots iront à l’audience
dans les tribunaux.
Mais où va le monde, ma bonne dame!
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