Il est parfois ardu d’obtenir,
pour un employeur, que soit validée la notion de faute grave.
Cela arrive.
Ainsi la Cour de
cassation a-t-elle admis par un
arrêt du 12 janvier 2016 que lorsque le salarié, en violation de la clause
de mobilité figurant dans son contrat, a refusé depuis le 4 octobre 2010 de
rejoindre deux nouvelles affectations malgré plusieurs mises en demeure et qu’il
n’a consenti à reprendre son travail que le 24 décembre 2010 après avoir été
cependant convoqué à l’entretien préalable au licenciement, alors son refus
constitue une faute grave rendant impossible la poursuite du contrat de
travail.
Certes, il en a fait
beaucoup…
Mais, on y arrive.
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