J'aimerais
narrer quelque histoire d'Ô, faite de rondeurs féminines, de
sensualité et autres douceurs suaves.
Mais
je n'ai que des histoires d'eau, hors carte piratée, pneu à plat,
aérateur de cuisine chutant sans raison.
Une
eau d'un mercredi matin tôt que l'on croit de chauffe-eau, mais qui
vient du voisin du dessus, peu réactif.
Et
femme qui hurle.
Et
le voisin qui ne croit pas utile pendant vingt quatre heures de
fermer son arrivée d'eau; car on doit bien vivre, mon bon Monsieur.
Et
vendredi dernier, à midi, de l'eau qui tombe dans le cabinet, venant
des travaux au dessus pour le compte de notre client bailleur.
Et
encore le soir, vers dix neuf heures.
Quand
l'ouvrier est parti.
Et
femme qui hurle.
On
appelle le patron de la société immobilière , l'entreprise vient.
Personne
pour constater les dégâts.
On
s'en étonne dans la semaine, on grinche.
Ça
bouge.
Et
puis on reçoit un mail dans lequel le patron client explique à son
personnel qu'il a eu à gérer les humeurs de M° de VALON; pas sympa,
mail qu'il envoie, le sot, à celui-ci.
Réponse
en retour (silence pudique)
Mail
d'excuse: ce n'était pas pour moi, bien sûr, je l'aurai deviné
mais pour le personnel, pour le motiver...
Le
personnel aura apprécié, ça a dû m'échapper...
Et
puis ce matin, la petite famille part au ski et pas votre serviteur
qui reste tenir la boutique. (on le plaint)
Les
copains: je suis tout seul cette semaine!!!
Alors, avant de partir en réunion, je me suis dit que j'allais
ranger dans les placards ce qui avait été retiré par précaution
lors de la dernière histoire d'eau
Je
monte sur l'escabeau, et là: de l'eau, de l'eau; encore.
Femme
ne hurle pas , elle est partie au ski.
J'appelle
le voisin dans sa villégiature de Cassis.
Il
me dit: assurance, syndic, samedi, que l'on ne peut pas grand chose.
Si Monsieur, venir fermer votre arrivée d'eau car c'est votre réseau
privatif qui défaille et c'est vous qui inondez.
Revenant
de réunion vers 13 heures, l'eau ne coule plus, il est venu fermer.
Un
message téléphonique du voisin pour motiver le syndic pour une
recherche de fuite.
Gentiment
on l'appelle pour lui expliquer que si l'eau ne coule plus quand son
arrivée privative est fermée, c'est que c'est à lui que ça
revient et que la précédente réparation devait être insuffisante,
que ce n'est pas la copro qui est en cause.
On
lui explique qu'il n'y a pas de dégât pour l'instant, qu'il faut
juste réparer pour de vrai.
Heureusement
qu'il est, heureux vieil homme, retraité à Cassis et qu'il peut
donc laisser l'eau fermée et faire réparer.
Oui,
mais c'est qu'il n'a pas prévu de rester à Cassis et qu'il faut
bien dans un appartement assurer la vie courante. Et donc laisser
l'eau ouverte.
Lui
dire gentiment que sa propre famille est absente, soi-même au
travail et qu'il ne faut pas inonder ses voisins, que l'eau pourrait
passer au dessous, chez la terrible madame C; qu'elle doit restée
fermée.
Sentir
une forme d'incompréhension hautaine.
Et
là, la digue rompt de la correction convenue.
Hurler
des choses pas aimables du style qu'il est un malappris de ne pas
couper l'eau sachant qu'il inonde, qu'il ne sera pas assuré en ce
cas et que je lui ferai un procès même.
Qu'il
n'a qu'à rester à Cassis .
Et
doubler d'un SMS cruel.
Il
avait raccroché, faut dire.
Femme
n'a pas hurlé puisque partie
Homme
a hurlé.
Je
vais aller voir la voisine d'à côté, pour la prévenir du danger
d'inondation dans tout l'immeuble du fait des gens du dessus, pour
qu'elle prévienne l'autre voisine, celle en dessous, en villégiature
je ne sais où du risque encouru par son bel appartement (de forts
jolies choses) du fait de l'irresponsabilité du Monsieur du dessus.
Histoire
de motiver l'immeuble...
Femme
qui hurle n'est pas là, faut bien que je m'amuse.
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