La conflictualité
sociale a toujours été, à Marseille, virulente avec des méthodologies brutales.
Les dockers, les
transports en commun, les éboueurs…
Des grèves à
répétition, des blocages illicites…
Probablement, d’ailleurs,
cela a-t-il contribué à la chute de la réparation navale marseillaise comme aux
difficultés portuaires.
À nouveau, dans le
centre-ville, une grève des éboueurs, les odeurs, la saleté.
Tandis qu’au Mucem
une exposition évoquait, cruelle ironie, « la vie de l’ordure »…
Il y a cependant une
question qui peut se poser, qui est celle de l’acceptabilité par la population.
Ce qui autrefois
était accepté, considéré comme normal, finalement, l’est-il encore ?
Il se pose en effet
la question de l’hygiène, les rats se multipliant dans la ville.
Il se pose également,
dans une économie sinistrée, la question de l’image de cette ville.
Il se pose aussi,
simplement, la question du respect de la loi.
Le Parlement vote,
assez régulièrement, des lois liberticides : loi renseignements, loi de programmation
militaire; lois intrusives dans l’intimité des Français.
Existe aussi l’état d’urgence
dont, aujourd’hui, l’utilité n’est pas évidente mais qui touche les libertés
publiques.
Le citoyen est
surveillé.
Dans ce contexte, n’est-il
pas en fait invraisemblable que le blocage de quelques éboueurs empêchant de
manière illégale l’entretien normal de la voie publique soit toléré ?
N’est-ce pas là
manifester finalement le plus grand des mépris envers le peuple.
C’était marche ou
crève.
C’est marche parmi
les ordures ou crève.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire