Dans la loi
renseignement en discussion, il est prévu d’obliger les services Internet et
fournisseurs d’accès à mettre des boîtes noires [dans le cœur du réseau pour
observer le trafic et signaler tout comportement suspect, qui sera transmis aux
services de renseignements.
Un algorithme,
forcément secret car classé défense, va surveiller Internet. Pour désigner
ensuite les suspects. (Tristant Nitot)
Pas besoin d’originalité
dans les références, cela rappelle ceci :
« Derrière
Winston, la voix du télécran continuait à débiter des renseignements sur la
fonte et sur le dépassement des prévisions pour le neuvième plan triennal. Le télécran
recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston
au-dessus d’un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston demeurait dans
le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien
qu’entendu. Naturellement, il n’y avait pas moyen de savoir si, à un moment donné,
on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée
se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le
savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment.
Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois
qu’elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct,
en admettant que tout son émis était entendu et que, sauf dans l’obscurité,
tout mouvement était perçu. » Source : Orwell (George), 1984,
Quelqu’un a vu Madame
Taubira ? Parce qu’il semble que la notion de vie privée soit quelque peu
violée et qu’il faudrait que le ministère de la justice s’y intéresse.
Non ?
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