Un bail commercial est consenti à deux époux en 1992
En 2008 le bailleur signifie à chacun des époux un congé avec refus de renouvellement sans paiement d’une indemnité d’éviction.
L’époux
étant, en fait, malencontreusement décédé en 2001, le bailleur assigne
l’épouse et les héritiers en validation du congé.
La Cour de cassation, dans un arrêt du 14 janvier 2015 (13–22931)
donne raison à la cour d’appel qui avait estimé que le congé délivré à
l’époux après son décès n’était pas affecté d’une nullité de forme pour
erreur, mais bien d’une nullité de fond.
La
nullité de fond ne peut pas être écartée en raison du fait que le
bailleur n’avait pas été informé du décès du locataire avant la
délivrance du congé.
Dès
lors, celui-ci, faute d’avoir était régulièrement signifiée à
l’ensemble des propriétaires du fonds de commerce ne pouvait qu’être
annulé.
Ce
qui conduit à penser qu’il appartient au bailleur de vérifier que son
locataire est toujours vivant avant de lui envoyer un congé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire