La question de la justice est celle du
temps.
Il sera parlé de temps judiciaire là où sévit une lenteur devenue
insupportable quand, partout, le temps parait s’accélérer.
Jusqu’ici, la solution est simple : on
écope en essayant de retirer à la justice des secteurs d’activité.
Ainsi en est-il du divorce.
Puis on réforme les procédures pour imposer des délais et des
obligations punitives aux avocats.
La nouvelle procédure d’appel à cet égard est
significative.
Si l’avocat rate le délai, la procédure tombera.
Une nouvelle réforme vient d’entrer en
vigueur au 1 septembre.
Et déja, on parle de nouvelle réforme dont
on devine le sens.
Ce qui est terrible,c’est que ça va toujours
dans le même sens; essayer, en fait de dégouter du juge.
Mais, celui-ci, dans ces réformes ne se
voit pas imposer de délai pour juger, on le voit en appel: une fois les actes
de procédures faits par l’avocat, le dossier peut dormir.
Peut-être y-a-t-il une question de
management et, surtout, de sous-effectif.
Mais cette question là qui, si elle
était réglée rendrait inutile les autres n’est jamais abordée.
En fait, il s’agir de dire au malade de
rester chez lui et de ne pas venir à l’hopital et d’en accuser le médecin de
famille.
Et tout le monde applaudit.
C''est le règne de Tartuffe
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