Ce serait mentir que
de dire que le droit rural est la spécialité du cabinet.
Avocats des villes,
que voulez-vous.
Mais je regarde les
décisions où l’on parle de vaches, de poules et autre animaux ; c’est ma
madeleine de Proust à moi.
Le statut du fermage
est sévère pour le propriétaire, le fermier étant autant accroché à la terre
qu’un certains député socialiste victime de phobie administrative.
Mais enfin, une
société qui exerce à titre principal une activité commerciale de négoce d’animaux
et qui se sert de parcelles pour y parquer les animaux achetés par elle dans l’attente
de leur vente ne prouve pas la réalité d’une activité d’élevage sur ces
parcelles et une cour d’appel peut estimer que la société n’exerce pas une
activité agricole à défaut d’exploitation ou de maîtrise du cycle biologique
des animaux et en déduire que la convention n’est pas soumise au statut du
fermage.
C’est ce que rappelle
la Cour de cassation le 25 mars 2014.
Je crains fort
cependant de n’avoir guère à utiliser cette jurisprudence.
Je me consolerai avec une côte de bœuf !
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