La postulation, selon le Larousse, c’est :
-
Action de l'avocat qui accomplit les actes de
procédure que nécessite la conduite du procès de son mandant.
-
Charge et activité de l'ecclésiastique qui
introduit une cause de béatification ou de canonisation devant les instances
compétentes.
Je laisse ici l'ecclésiastique, le temps de mon procès en
béatification n'étant pas venu.
Pour le reste, la postulation vient donc des siècles passés,
quand l'avocat plaidait et l'avoué écrivait.
Cela n'est évidemment plus exact, les avoués ayant disparu tant
devant les tribunaux de grande instance que devant les cours d’appel
La postulation subsiste donc, cependant, devant les
tribunaux de grande instance auxquels sont rattachés les ordres d'avocat.
Un avocat d'un autre tribunal doit faire appel à un
avocat local pour que celui-ci postule.
Les progrès informatiques font que cette obligation,
immanquablement, va tomber et, avec elle, l'état de frais de l'avocat
postulant, tarif désuet ; n'ayons aucune illusion à cet égard.
C'est inéluctable, mais n'empêchera pas, probablement les
avocats lointains de faire appel à des correspondants locaux, si nécessaire,
selon une méthodologie peut-être plus moderne.
Mais peut-être y a-t-il là vision béate favorable à la béatification.
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