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vendredi 12 septembre 2014

Profession réglementées? Et la fonction publique, Monsieur Macron,




 
L’heure est grave, la guerre économique bat son plein, et les lignes Maginot de la technostructure énarchique au pouvoir sont enfoncées, les unes après les autres.
Il n’est pas, dès lors, choquant qu’il soit envisagé de revisiter les professions réglementées.
Mais ce qui est choquant, et pour tout dire écœurant, c’est que la visite des professions doit être alors complète.
Il n’est pas bien certain que les économies faites sur le dos des professions réglementées soient énormes, ce d’autant plus que le célèbre rapport de l’IGF n’a jamais été communiqué dans son intégralité, avec ses annexes comme si, finalement, seuls les extraits intéressants, pour le pouvoir, étaient livrés au bon peuple.
Ce qui est choquant, disais-je, c’est que l’on s’en prend à certaines professions sans avoir le courage de revisiter aussi le statut de la fonction publique, les professions de la haute administration de l’État, les privilèges et prébendes des fonctionnaires pantouflant dans le privé, la mainmise en fait des grandes écoles françaises sur la vie économique, avec l’insuccès que l’on sait, mais les rentes que l’on sait aussi.
Tout comme s’il s’agissait en fait de tenter de s’en prendre à quelques professions pour obtenir la mansuétude de l’hydre de Bruxelles, mais en prenant cependant bien soin de ne pas toucher à l’essentiel, aux ors et dentelles de l’énarchie.
C’est ce sentiment-là d’injustice que ressent actuellement le pays qui a une dent contre le pouvoir, tant qu’il lui reste une, malgré les expressions malheureuses d’un certain.

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