Il y avait hier à la
Maison de l’Avocat, une séance de formation sur l’optimisation de la retraite.
À l’écoute des
conférenciers, il y aurait presque intérêt à prévoir une option euthanasie.
La Maison de l’Avocat
comporte deux accès, l’un par la rue Grignan, l’autre par la rue Montgrand.
Pour passer par la
rue Montgrand, il faut utiliser une clé sans contact.
On accède à un patio,
puis à l’aide de cette même clé, on peut descendre en contrebas par escalier ou
ascenseur vers d’autres locaux.
Pour ressortir par la
rue Montgrand, on utilise l’escalier et, au sommet de celui-ci une porte s’ouvre
par l’usage d’un ouvre porte.
Hier donc, pour en
ressorti, j’ai utilisé cet escalier, l’ouvre porte, me suis dirigé vers la
sortie de la rue Montgrand mais, en raison de l’heure, la clef sans contact était
désactivée.
Pas grave me suis-je
dit, je suis revenu sur mes pas pour redescendre vers la rue Grignan.
Oui, mais la
désactivation concernait également la porte et l’ascenseur.
Pour la porte si l’on
veut descendre, c’est une clé sans contact.
Si l’on monte l’escalier,
c’est un ouvre porte.
Le soir l’ouvre porte
fonctionne, mais pas la clé sans contact.
Piège cruel !
Me voilà donc enfermé
dans des locaux déserts.
Que faire ?
Appeler, mais qui ? Qui ne se moquerait pas ?
À ce moment-là j’ai
entendu l’ascenseur faire du bruit.
Je m’en suis
rapproché avec une certaine angoisse, sait-on jamais… le fantôme de la Maison de
L’Avocat.
Mais non, c’était un
brave homme de ménage avec un gros sac-poubelle.
J’ai pris la place du
sac-poubelle dans l’ascenseur et ai ainsi pu m’échapper
Il y a des jours où l’on voudrait être James Bond
; lui il a toujours des solutions.
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