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vendredi 15 janvier 2016

Marseille: prisonnier dans la Maison de l'Avocat

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Il y avait hier à la Maison de l’Avocat, une séance de formation sur l’optimisation de la retraite.
À l’écoute des conférenciers, il y aurait presque intérêt à prévoir une option euthanasie.
La Maison de l’Avocat comporte deux accès, l’un par la rue Grignan, l’autre par la rue Montgrand.
Pour passer par la rue Montgrand, il faut utiliser une clé sans contact.
On accède à un patio, puis à l’aide de cette même clé, on peut descendre en contrebas par escalier ou ascenseur vers d’autres locaux.
Pour ressortir par la rue Montgrand, on utilise l’escalier et, au sommet de celui-ci une porte s’ouvre par l’usage d’un ouvre porte.
Hier donc, pour en ressorti, j’ai utilisé cet escalier, l’ouvre porte, me suis dirigé vers la sortie de la rue Montgrand mais, en raison de l’heure, la clef sans contact était désactivée.
Pas grave me suis-je dit, je suis revenu sur mes pas pour redescendre vers la rue Grignan.
Oui, mais la désactivation concernait également la porte et l’ascenseur.

Pour la porte si l’on veut descendre, c’est une clé sans contact.
Si l’on monte l’escalier, c’est un ouvre porte.

Le soir l’ouvre porte fonctionne, mais pas la clé sans contact.
Piège cruel !
Me voilà donc enfermé dans des locaux déserts.
Que faire ?
Appeler, mais qui ?  Qui ne se moquerait pas ?
À ce moment-là j’ai entendu l’ascenseur faire du bruit.
Je m’en suis rapproché avec une certaine angoisse, sait-on jamais… le fantôme de la Maison de L’Avocat.
Mais non, c’était un brave homme de ménage avec un gros sac-poubelle.
J’ai pris la place du sac-poubelle dans l’ascenseur et ai ainsi pu m’échapper
Il  y a des jours où l’on voudrait être James Bond ; lui il a toujours des solutions.

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