Jusqu’où va aller la
dégringolade ?
Il y a eu des
attentats qui ont apporté la mort en France.
Ceux qui ont commis
ces attentats qui sont de nationalité française sont issus de l’immigration, de
certains quartiers, de certaines familles dites déstructurées bref peuvent,
majoritairement, représenter un profil commun.
Et, notamment être
assez peu concernés par les questions de religion, voire franchement ignares.
Ce sont donc des
personnalités qui interrogent la France car ce sont des enfants de France.
Ces personnalités ont
été récupérées par des groupes terroristes, notamment DAECH.
Tout le débat tourne
donc sur l’islam et, maintenant sur la déchéance de nationalité.
Le débat ne devrait
pas porter en priorité sur l’islam, mais porter sur les personnalités
nihilistes que certains quartiers fabriquent qui peuvent tomber dans l’ultra
violence que celle-ci soit utilisée par le terrorisme ou par la délinquance.
C’est quelque chose qui
ressemble, pour les anciens à Orange mécanique.
Porter le débat
uniquement sur l’islam permet d’exonérer les responsables politiques et
économiques depuis des décennies de la question de l’urbanisation, du chômage,
de tout ce qui permet de fabriquer un terreau non pas de terrorisme, mais de déliquescence.
Un terreau de pourriture
de l’humain
De même, s’agissant
de la déchéance de nationalité, c’est folie que de la mettre dans la Constitution
qui doit nous dire les valeurs positives de la république.
Il n’y a pas vraiment
d’obligation de passer par la Constitution, mais une opération politique en vue
des élections présidentielles.
Et comme ce débat
paraît quand même assez nauséabond, voilà qu’il s’agirait maintenant d’étendre
cette notion y compris à ceux qui n’auraient que la nationalité française, créant
en en cela des apatrides, ce qui est peut-être possible au regard des
conventions internationales ratifiées par le pays, mais bien loin de l’héritage
des lumières dont on aime tant se vanter.
Surtout cela ne
servirait strictement rien : un terroriste se combat avec les armes, autant le
reconnaître et bien le faire.
On ne parle pas ici
de déchéance, mais de mort.
Mais porter le débat
sur la déchéance, c’est éviter de le porter sur la nationalité ; tout à la fois sur les exigences que l’on peut
demander à celui qui la possède comme également sur l’exigence que l’on peut
demander à la nation à l’égard de ses nationaux.
On voit bien que les mots
utilisés, que ce soit volontaire ou pas, permettent d’occulter les questions cruciales
pour l’avenir qui se posent.
Occulter les
questions, c’est occulter les réalités ; il ne faut pas espérer alors de
lendemains qui chantent.
Se demander pourquoi certains nourrissent une pareille haine de la France. Ayant enseigné 30 ans en quartier sensible, j'ai comme vous une ide de ce qui a mené à la situation actuelle... Mais cela, personne pour le regarder et l'assumer...
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