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jeudi 21 janvier 2016

Objection, une bière pour les Avocats!

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Alors, comme ça, Monsieur Macron a dit que la vie de l'entrepreneur était plus difficile que celle du salarié et cela hurle, glose, crie, pinaille, commente,

Bien sûr, il n'y a pas de règle générale mais si l'on considère l'entrepreneur comme la majorité des entrepreneurs, c'est-à-dire le petit patron dont le revenu moyen est de l'ordre de 4000 €, on observera seulement qu'au-delà de son cœur de métier il devra avoir le respect des normes qui se multiplient, la maîtrise de la trésorerie, la prospection de la clientèle, la gestion du personnel etc. etc.

Soucis que n'a pas le salarié. Le chômage? Non, mais l'entrepreneur a la faillite!

Ce qui est certain c'est que le discours public est tourné autour du salariat et de la fonction publique ou bien des grands patrons mais ceux qui assurent le travail de tant et tant de familles sont tout simplement oubliés ou méprisés.

Alors oui, Macron n'avait pas tort.

D'ailleurs, moi qui vous parle, je suis à la recherche d'une idée commerciale et je me demande si je vais pas m'inspirer de ce cabinet d'avocats qui a fait fabriquer pour ses clients une bière :

"«Dans notre métier, il faut toujours être sérieux et on est des gars assez drôles dans notre vie. Alors on a décidé de ne pas trop se prendre au sérieux et d’écrire un texte humoristique sur la bouteille qui fait référence à notre métier», a indiqué l’avocat Claude Boulianne.
« À consommer une fin de semaine sur deux, une fois vos honoraires acquittés et votre pension alimentaire versée» – Me Claude Boulianne
«L’Objection est créée à partir d’extraits de toges vieillies de dix ans dans un vestiaire de palais à laquelle nous avons délicatement ajouté de la crédibilité “témiscabitienne”, peut-on lire sur l’étiquette. Mélangée à la main par une veuve et son orphelin d’adoption, elle vous fera dire au juge: Au diable ma crédibilité.»
On dit aussi que la bière est à consommer une fin de semaine sur deux, «une fois vos honoraires acquittés et votre pension alimentaire versée», écrit Me Claude Boulianne."

Une bière, quand on est avocat Marseille, ça ne fait pas sérieux ; un pastis peut-être ?

Votre avocat, votre pastis !

Faudra y réfléchir, à l'apéro.

Source: le journal de Montréal

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