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samedi 1 novembre 2014

SNCM, colère marseillaise.


Quand on habite Marseille, citoyen banal, contribuable exemplaire, il existe des sigles que l'on déteste.

RTM, SNCF, MPM, SNCM qui résonnent comme échos de grèves, gabegies financières, travail mal fait, syndicalisme archaïque.

La population confrontée à la saleté de la ville, les grèves à répétition, l'économie maltraitée.

Responsabilité partagées entre syndicats arque-boutés sur un passé nocif et classe politique complaisante, ou complice.

America cup perdue à Marseille pour cause de grève des éboueurs ou encore aujourd'hui les croisiéristes pris en otages trop souvent par les grévistes du port.

Se rappelle-t-on la Compagnie Marseillaise de réparation qui en est morte comme la réparation navale à Marseille ?

Et à l'heure où les croisières se développent, la SNCM tangue qui va déposer le bilan.

Drame économique né en grande partie du jusqu'au-boutisme syndical qui a cru qu'une fois encore, ça passerait, que le contribuable paierait.

La SNCM va déposer le bilan et je crois, voyez-vous, que le plus triste, c'est que beaucoup de marseillais en sont presque heureux, pour mettre un terme ainsi à l'inacceptable prise en otage récurrente de la ville.

Il y a fort à parier que la liquidation suivra et que, peut-être enfin , une entreprise normale verra jour dont la ville pourra être fière.

Mais cela les deux crocodiles, Gaudin et Guérini, ne vous le diront pas.

Un jour, eux aussi...

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