Sont donc dans la seringue des gens de Bercy,
sinon quelques drogues, du moins des projets concernant l’exercice
professionnel des avocats qui génèrent de fortes protestations.
Bien sûr, dans les ministères, on profite des
divisions de la profession, de ces disputes entre Barreau de Paris, Conférence des
bâtonniers et Conseil national des
barreaux.
Le Bâtonnier de Paris soutient, au nom de son
barreau, des projets que les autres barreaux rejettent.
Mais il n’a pas, semble-t-il, été habilité par son
Conseil de l’ordre pour ce faire et je me pose la question de savoir quelle est
l’opinion de l’avocat de base, y compris parisien.
Après tout, tant
le Barreau de Paris que le Conseil national des barreaux dispose des adresses
électroniques de chacun des avocats de France.
Et pourquoi pas, de manière démocratique, en l’état
de l’urgence, de la gravité des choses un référendum ?
Demander au peuple ce qu’il pense de la
modification territoriale de la postulation, la suppression du tarif, la
convention d’honoraires obligatoire et, surtout, surtout, de l’avocat en entreprise tel qu’il est projeté.
Tant le président de la Conférence des bâtonnier que le Bâtonnier de Paris et le
président du Conseil national des barreaux s’honoreraient en toute simplicité de mettre en place une telle consultation, fût-elle informelle qui aurait
le mérite de la loyauté intellectuelle envers les avocats.
Les avocats pourraient s’exprimer directement qui sont capables de le faire et sont souvent trahis
par jeux de pouvoirs et disputes vaines.
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