Il pleuvait sur
Marseille ce matin ; il pleuvait.
Je suis allé au
tribunal de commerce, hébergeant, magnanime, sous mon parapluie un candidat ; c’est jour d’élections.
Au tribunal de commerce
de Marseille, c’était sauna. On transpirait sous la robe.
Puis je suis allé
voter, avec conviction, enthousiasme, dévotion ; érection presque.
Dans la file d’attente,
j’ai discuté avec un confrère, un avocat ; un de ceux qui ne mettent pas
les pieds au tribunal, pour faire des actes à la place.
Nous portons le même
doux nom d’avocat.
Mais, en discutant,
comment ne pas voir que notre ADN est différent ?
On a beau faire, on a
beau dire, le métier de conseil aux entreprises et d’avocat du justiciable n’est
pas génétiquement le même.
L’un s’adresse aux
directions juridiques, l’autre aux juges.
C’est lourdement
résumé ; mais cela explique probablement l’incompréhension qui existe, dans la
profession d’avocat entre les uns et les autres.
Entre Paris et la
province, notamment, chacun pensant que
l’autre est atteint d’une maladie génétique.
Une histoire d’ADN…
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