Encyclopaedia
universalis vient de déposer le bilan, symbole de cette révolution
numérique qui s'avance, quand l'algorithme remplace l'algèbre,
quand l'information se diffuse largement, à bas coût,, changeant un
ordre établi des choses.
L'intelligence
artificielle en est à ses débuts, qui est la mort annoncée des
employés de banques et, dit-on même, pourquoi pas, des journaliste,
voire des juristes.
L'algorithme
les remplacera.
Cela
pose, d'ailleurs, la question du chômage de masse car il est
possible que les emplois détruits ne soient pas, cette fois-ci, tous
remplacés et c'est la question de la possibilité d'accès au monde
du travail qui peut être demain posée avec une acuité plus
prononcée encore qu'aujourd'hui; et c'est dire!
L'algorithme
voyez-vous appelle les chevau-légers !
C'est
l'inverse de ce que l'on nous vend quotidiennement: concentration,
fusion, absorption; et je mange et je mange et je me goinfre,
alourdissant mon corps alors que la goutte numérique gangrène mon
pied.
La
révolution numérique créée un ordre autre, arborescent, qui ne
rentre pas dans l'ordre ancien, hiérarchisé.
Au
fond, comme avocat, je me dis qu'il y a quelque chose de pathétique
dans les discours électoraux professionnels, qu'ils soient ceux qui
veulent, comme hier, unifier, à tort, des professions
contradictoires; qu'ils soient ceux qui pensent que les règles de
territorialité, ou de tarif para-notarial, résisteront à la
révolution numérique en cours.
Dématérialisation,
réseautage, partage sont-ils solubles dans le Conseil national des
barreaux qui a fabriqué, quand même, le RPVA dont la lourdeur est
un contre-sens économique, un handicap, une ceinture de plomb?
Chevau-légers!
Hors les gros, les gras, les riches, ceux qui passent à la télé et
vendent leur nombril, pour survivre, il faudra être compatible avec
l'algorithme et éviter de finir comme l'encyclopaedia universalis.
Le
temps n'est pas aux lignes Maginot, il est celui des chevau-légers.
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