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samedi 1 novembre 2014

Montebourg ou l'insoutenable légèreté de l'être.

Il est loin le temps du laboureur, du patron industrieux; du solide, du tangible.
C'est le temps du virtuel, du financier, des bulles.
Vous savez,, cependant, ces bulles de savon qui éclatent, laissant peut-être une vague trace d'humidité.

Les études sont devenues une bulle; des études de plus en plus chères, des écoles en réseau cascade selon le rang de sortie obligeant les familles à traverser le pays et générant l'endettement.

Pour quel bénéfice réel? La chose n'est pas évidente.

Soyons clairs: le coût des école de commerce est surévalué, celui d'autres écoles aussi.

Le système craque.

Donc, cependant, l'Insead organise un stage de 4 semaines pour 35.000 € afin de mettre en lumière le processus de prise de décision et démontrer qu'exercer un jugement n'est ni un art ni une science, mais un artisanat qui peut être affiné par la pratique, la réflexion, le retour sur expérience et le coaching.

Un peu bla-bla, non ?

J'avoue ici éprouver comme un doute sur l'information, au moins sur la durée et le coût

Ce stage, en tous cas, s'adresse à des salariés confirmés dans leur entreprise et Nono Montebourg, de formation d'avocat et politique veut lesuivre pour apprendre à devenir haut dirigeant.

En quatre semaines?

Et pour cela, il demande... une bourse.

Bulle, je vous dis; comme l'art moderne, mais c'est un autre débat.
Bulle puante.

C'est cette impression de légèreté qui débecte grandement le citoyen.

Devenez haut dirigeant d'entreprise en quatre semaines puisque vous payez pense donc le politique?

Comme ces gens-là sont légers.

Comme c'est indécent!

Comme la colère monte...au bourg.

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