Parfois, l’actualité
laisse un peu perplexe quand les informations se télescopent qui paraissent
étrangement contradictoires.
Ainsi une décision de
justice contraignant l’État va reloger des Roms se trouvant dans un camp
illégal inondé.
Ainsi cette presque
centenaire habitant Nice expulsée de son logement pour une dette locative.
Ce n’est pas ici le
lieu de s’interroger sur le concept d’État-providence, ses limites et ses
contradictions.
Simplement l’occasion
de rappeler, encore et toujours, qu’en matière expulsions locatives la
responsabilité de l’administration peut être engagée, ce qui est souvent
d’ailleurs l’intérêt conjoint du bailleur comme du locataire devant être
expulsé suivant décision de justice.
Quand, dans le cas
d’une procédure d’expulsion, l’huissier demande le concours de la force
publique, l’administration a un délai pour répondre et l’accorder et, si elle
ne le fait, sa responsabilité peut être engagée, ce qui induit qu’elle paiera
les loyers afférents à l’occupation des lieux.
Bien sûr, il existe des
limites et des conditions ; mais le principe est là qu’il faut rappeler car,
souvent, dans les cas médiatiques que traitent les médias, on se demande si ce
recours a été engagé.
Il apparaîtrait même,
d’ailleurs que l’argent manquant, le concours de la force publique soit accordé
avec plus de facilité qu’autrefois.
Je ne sais pas si cette
information est exacte, mais, en tout cas, bailleur, n’hésite pas à faire payer
le préfet.
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