On parle souvent des tracasseries que subit le
patron de TPE, cet esclave des temps modernes.
Un avocat en est un.
Il subit donc les circonvolutions de la vie
économique et financière quand elle fait ménage avec la vie administrative.
Ainsi, par exemple, les fusions diverses entre les
organismes sociaux.
Avouerais-je ne plus savoir qui est qui ?
Donc, il y a une dizaine de jours, un de ces nouveaux organismes, tel le phénix renaissant de ses cendres, adresse un mandat de
prélèvement avec ses nouveaux habits.
La banque, et c’est bien, d’envoyer aujourd’hui un
SMS, non pas coquin, mais demandant que le mandat lui soit transmis avant le 11
mai pour éviter toute difficulté de prélèvement.
Le petit patron de se taper la banque (façon de parler)
vendredi après-midi pour éviter tout problème.
L’expression est triviale mais résume l’envie.
Non sommes le 5.
D’abord, du monde et une attente.
Objectivement, la dématérialisation a du bon.
Mandat remis avant le délai.
Et la gentille guichetière de me dire de me mettre
en rapport avec l’organisme pour éviter un rejet ou des pénalités car il y a du
retard.
Voilà, voilà, vas te coltiner les standards
téléphoniques.
Que nenni, point du tout : si tu me dis camarade
banquier qu’il faut donner le mandat avant le 11, que je le remets le 5 et s’il
y a ensuite un problème, ce sera pour ta pomme.
Mais ce sont ce genre de circonstances pour un
quidam ne sachant pas trop se défendre face à ces pieuvres qui conduisent à des
situations parfois inextricables.
Mais, rassurez-vous, mon vote du 7 mai ne sera pas
lié à ce sentiment français d’exaspération et le temps perdu.
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