La tombe du Général De
Gaulle a été vandalisée et la France clame son indignation, avec bruit.
C’est ici l’occasion de rappeler ses dernières
volontés dont celle du silence :
« "Je veux
que mes obsèques aient lieu à Colombey-les-Deux-Eglises. Si je meurs ailleurs,
il faudra transporter mon corps chez moi, sans la moindre cérémonie publique.
Ma tombe sera celle où
repose déjà ma fille Anne et où, un jour reposera ma femme. Inscription :
Charles de Gaulle (1890-….). Rien d’autre.
La cérémonie sera
réglée par mon fils, ma fille, mon gendre, ma belle-fille, aidés par mon
cabinet, de telle sorte qu'elle soit extrêmement simple. Je ne veux pas
d'obsèques nationales. Ni président, ni ministres, ni bureaux d'assemblées, ni
corps constitués. Seules, les Armées françaises pourront participer
officiellement, en tant que telles ; mais leur participation devra être de
dimension très modeste, sans musiques, ni fanfares, ni sonneries.
Aucun discours ne devra
être prononcé, ni à l’Église ni ailleurs. Pas d'oraison funèbre au Parlement.
Aucun emplacement réservé pendant la cérémonie, sinon à ma famille, à mes
Compagnons membres de l'ordre de la Libération, au Conseil municipal de
Colombey. Les hommes et femmes de France et d'autres pays du monde pourront,
s'ils le désirent, faire à ma mémoire l’honneur d'accompagner mon corps jusque
sa dernière demeure. Mais c'est dans le silence que je souhaite qu'il y soit
conduit. Je déclare refuser d'avance toute distinction, promotion, dignité,
citation, décoration, qu'elle soit française ou étrangère. Si l'une quelconque
m'était décernée, ce serait en violation de mes dernières volontés."
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