Il est de bon ton d'évoquer la grande peste de 1720 à
Marseille, mais il devient urgent désormais d’éradiquer les fléaux actuels qui l’assassinent jour après jour, comme de
purulent bubons.
Il y a la délinquance et la corruption qui impliquerait
qu'un président de conseil général mis en examen pour association de
malfaiteurs soit démissionné par ses
troupes, en l'espèce le parti socialiste qui le soutient toujours, et qui
impliquerait que le maire de Marseille ne fit pas alliance avec lui.
Il y a donc cette classe politique, vieillie, lâche et veule
qui laisse la ville aux prises avec ses ennemis de toujours : ces syndicats
archaïques et mortifères.
On se rappelle de la compagnie marseillaise de réparation
tuée par un syndicalisme aveugle comme il en est aujourd'hui de même pour la
SNCM, monstre de mauvaise gestion de l’argent public, dont il devient
finalement urgent de procéder à la liquidation pour pouvoir ensuite enfin construire
quelque chose de viable et de sain.
Marseille, à l'initiative d'entrepreneurs et pas de la
classe politique, avait développé le croisiérisme, et voilà que les croisiéristes menacent de quitter la ville!
Cela n'est pas tant à cause de la grève de la SNCM que des
modalités de celle-ci.
Car enfin, voilà des grévistes qui bloquent les navires des autres compagnies qui
veulent travailler sans que l'État ne fasse son travail de police et sans que
la classe politique locale ne pose comme préalable à tout le respect de liberté
du travail.
Et puis l'un des deux autres fléaux de la ville, c'est cette
absence de propreté, cette saleté récurrente née oui de l'incivisme, mais
surtout du fini parti.
Ce qu'il faut à cette ville c’est finalement d’engager le bras de fer et cette fois-ci de le gagner,
de cesser par lâcheté de reculer toujours
devant l'obstacle syndical.
La ville est sale : il faut achever le fini parti et
s'il faut verbaliser les marseillais, eh bien que le maire ait le courage de le
faire plutôt que de prier la Sainte Vierge.
Cette ville et ses habitants sont prisonniers et demandent à
être libérés.
Sinon ce sera la révolte, comme on a vu des ordures jetées devant le siège de force ouvrière ; comme
en Corse le peuple assiégé menace de s'en prendre aux grévistes qui bloquent
les navires.
Que fait l'État quand, rapport après rapport, il est dit qu'à Marseille l'État de droit n'est
guère respecté ?
Il faut, puisque les choses en sont arrivées la, cette
fois-ci, gagner enfin le bras de fer contre le passé.
C’est ça que veulent les marseillais !
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