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mercredi 9 juillet 2014

Que l'Etat libère Marseille!


Il est de bon ton d'évoquer la grande peste de 1720 à Marseille, mais il devient urgent désormais d’éradiquer  les fléaux actuels qui  l’assassinent jour après jour, comme de purulent bubons.

Il y a la délinquance et la corruption qui impliquerait qu'un président de conseil général mis en examen pour association de malfaiteurs soit  démissionné par ses troupes, en l'espèce le parti socialiste qui le soutient toujours, et qui impliquerait que le maire de Marseille ne fit pas alliance avec lui.

Il y a donc cette classe politique, vieillie, lâche et veule qui laisse la ville aux prises avec ses ennemis de toujours : ces syndicats archaïques et mortifères.


On se rappelle de la compagnie marseillaise de réparation tuée par un syndicalisme aveugle comme il en est aujourd'hui de même pour la SNCM, monstre de mauvaise gestion de l’argent public, dont il devient finalement urgent de procéder à la liquidation pour pouvoir ensuite enfin construire quelque chose de viable et de sain.

Marseille, à l'initiative d'entrepreneurs et pas de la classe politique, avait développé le croisiérisme, et voilà que les croisiéristes menacent de quitter la ville!

Cela n'est pas tant à cause de la grève de la SNCM que des modalités de celle-ci.

Car enfin, voilà des grévistes qui  bloquent les navires des autres compagnies qui veulent travailler sans que l'État ne fasse son travail de police et sans que la classe politique locale ne pose comme préalable à tout le respect de liberté du travail.


Et puis l'un des deux autres fléaux de la ville, c'est cette absence de propreté, cette saleté récurrente née oui de l'incivisme, mais surtout du fini parti.


Ce qu'il faut à cette ville c’est  finalement d’engager  le bras de fer et cette fois-ci de le gagner, de cesser par lâcheté  de reculer toujours  devant l'obstacle syndical.

La ville est sale : il faut achever le fini parti et s'il faut verbaliser les marseillais, eh bien que le maire ait le courage de le faire plutôt que de prier la Sainte Vierge.


Cette ville et ses habitants sont prisonniers et demandent à être libérés.

Sinon ce sera la révolte, comme on a vu des ordures jetées  devant le siège de force ouvrière ; comme en Corse le peuple assiégé menace de s'en prendre aux grévistes qui bloquent les navires.

Que fait l'État quand, rapport après rapport,  il est dit qu'à Marseille l'État de droit n'est guère respecté ?

Il faut, puisque les choses en sont arrivées la, cette fois-ci, gagner enfin le bras de fer contre le passé.

C’est ça que veulent les marseillais !

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