Se rappelle-t-on
encore de l'écrivain Papillon qui raconta en son temps la vie du bagne à
Cayenne.
Il n'y a plus de
bagne, à Cayenne, il y a un tribunal qui vient de condamner à de la prison
ferme une malfaisante qui avait comparé Mme TAUBIRA à un singe.
Immédiatement les
réseaux sociaux de se déchaîner sur la justice politique de Mme TAUBIRA.
Mais je crois qu'il
en est, en fait, autrement ; il en est simplement de la routine
judiciaire.
Les juges, voyez-vous,
détestent, quand ils vous invitent, que vous leur posiez un lapin.
Dans le cas d'espèce,
ni la personne poursuivie, ni le Front National convoqué, n’étaient,
semble-t-il présents, ou même représentés.
Je ne sais pas s'il y
a lieu ici à défaut, c'est-à-dire à l'ouverture de la voie de recours de
l'opposition, permettant la personne de revenir devant la juridiction qui a
statué ; ou à l'appel seulement.
Simplement, dans ces
cas-là, la volonté du juge n'est pas de condamner vraiment, elle est de prononcer une peine assez forte pour obliger
la personne poursuivie à réagir et à se présenter devant une juridiction.
La question que pose
cette condamnation, ce n'est donc pas tant son quantum, disproportionné, que
l'utilisation de ce procédé, dont on peut, effectivement, estimer qu'il est
finalement artificiel et n'est pas vraiment de bonne justice républicaine.
Il n'y a donc pas en
l'espèce, me semble-t-il, de justice politique mais une banale, triste et
regrettable routine judiciaire.
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