J’ai vu qu’en Vendée une crèche avait dû être
retirée, au Conseil général, je crois, au nom de la laïcité. Celle-ci
emportant, en ce cas, et dans cette région particulière, négation de l’histoire
et des traditions, attitude probablement excessivement rigide et technocratique,
générant frustration et révolte rentrée ; dangereuses.
En Provence, nous avons la tradition des santons,
fabriqués par des artisans locaux, la production étant également locale.
Chaque famille a son santonnier, ma belle-mère a le sien, j’en ai un autre .Moi, c’est
Escoffier.
Mais comme disait le romain Fabius : « elle, c’est
elle ; moi c’est moi ! »
Il peut y avoir innovation, non pas tant dans la méthodologie
de production, que dans les santons eux-mêmes, et je suggère d’ailleurs, pour
le ravi de la crèche, de le féminiser et de prendre Marisol Touraine ;
vous savez celle qui pense que tout est simple pour les petits patrons qui n’ont
pas à se révolter. Elle, fonctionnaire à l’ISF, fille de sociologue célèbre, mariée
à un ambassadeur à particule.
En ravie de la crèche, elle serait parfaite.
Toujours est-il, pour les santons, que l’empilement
des textes, des normes, des charges ; et pour tout dire de la bêtise
administrative comme économique conduit certains à vouloir que le santon de
Provence devienne tunisien.
Un santon de Provence fabriquée en Tunisie n’est
pas un santon de Provence, mais un santon tunisien. (Que vont en penser les islamistes ?)
C’est symbolique de l’époque, de la pression subie
des contraintes multipliées qui pousse à tout économiser.
D’ailleurs, parmi les nouveaux santons, je suggère
l’expert-comptable. Pas l’agent de l’URSSAF, celui-là ne se vendrait pas.
Il est évident que les santons de Provence
nécessitent d’être fabriqués sur place, et que le dénommé Patrick Jarque n’a rien
à faire à la foire aux santons de Marseille et qu’il faudra veiller, pour la
nécessaire information du consommateur, à ce que l’origine de fabrication de ses
santons soit mentionnée.
Sinon, ce serait une tromperie.
Mais puisque Marisol est désormais dans la crèche,
souriant de toutes ses dents, elle y veillera.
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