Le cabinet fait du
droit immobilier, il défend les copropriétés, les bailleurs devant des
juridictions où les justiciables comparaissent en personne, cette justice de proximité qui ne fait pas rêver.
Mais elle est proche
de la réalité du terrain plus que les stratosphères où rêvent dans un monde différent du notre ceux qui ont imaginé le Nouvel Avocat Salarié
en Entreprise, désormais célèbre NASE, comme naze.
Néanmoins cette
justice là donne lieu à des moments, comment dire, étranges.
Une juge rendant un
jugement avant-dire droit surprenant et
renvoyant à une audience où elle ne siège plus pour avoir été appelée à d’autres
fonctions ; aurait-on délesté la table de travail ?
Une toute jeune
avocate plaidant lisant son assignation
de recouvrement de charges (y compris la mention « par ces motifs »)
face un copropriétaire débiteur caricatural dans son expression roublarde et méridionale.
Un locataire débiteur qui appelle au cabinet, à la demande paraît-il de
son avocat, pour mise au point du dossier. Ben oui, camarade justiciable, tu
dois beaucoup de loyers, il faudrait
commencer à payer.
Et puis l’assistante ne
pouvant agrafer un rapport d’expertise alors qu’il n’est
pourtant pas exceptionnellement épais.
C’est-à-dire qu’il
aurait peut-être fallu vérifier les agrafes à l’intérieur de l’agrafeuse, car
dans une grosse agrafe on met des grosses aux agrafes et pas celles de la petite
agrafeuse de bureau.
Tu vois, le nase, la
vie de l’avocat, c’est aussi ça, basique.
Mais ceux qui veulent
te créer, ces apprentis sorciers, qu’en
savent-ils de la réalité du terrain judiciaire ?
Entres Nases et algorithmes,
notre avenir se dessine …
Ouais, faut leur
casser le crayon à ces fadas !
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