"...Nous
croyons, en particulier, qu'au point de vue du développement des
ressources et des grandes communications, le continent africain doit constituer,
dans une large mesure, un tout. Mais, en Afrique française, comme
dans tous les autres territoires où des hommes vivent sous notre
drapeau, il n'y aurait aucun progrès qui soit un progrès,
si les hommes, sur leur terre natale, n'en profitaient pas moralement et
matériellement, s'ils ne pouvaient s'élever peu a peu jusqu'au
niveau où ils seront capables de participer chez eux à la
gestion de leurs propres affaires. C'est le devoir de la France de faire
en sorte qu'il en soit ainsi.
Tel est le but vers lequel nous avons à nous diriger. Nous ne
nous dissimulons pas la longueur des étapes. Vous avez, Messieurs
les Gouverneurs généraux et Gouverneurs, les pieds assez
bien enfoncés dans la terre d'Afrique pour ne jamais perdre le sens
de ce qui y est réalisable et, par conséquent, pratique.
Au demeurant, il appartient à la nation française et il n'appartient
qu'à elle, de procéder, le moment venu, aux réformes
impériales de structure qu'elle décidera dans sa souveraineté..."
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